lundi 29 juin 2015

Un pas en avant, trois pas en arrière

Le 15 juin, les propriétaires d’appartements meublés mis en location saisonnière, ont reçu un courrier de la mairie au sujet de la taxe de séjour. Cette lettre officielle, signée du maire était accompagnée de 4 pièces jointes :

- Une note d’information
- Une copie de la délibération du conseil municipal
- Une affiche précisant les nouveaux tarifs, à installer dans les meublés
- Une fiche à remplir et à retourner en mairie



Dans la forme, les choses ont été bien faites, mais la lecture de ces divers documents a laissé plus d’une personne dans l’expectative, voire l’incompréhension. La note d’information annonçait la couleur : désormais la taxe de séjour sera perçue au forfait et non plus au réel. Nous vous avons expliqué ce changement dans un article précédent de notre blog. Pour résumer cette modification, on peut dire que, désormais, cette taxe est facturée sans tenir compte du nombre réel de semaines louées mais sur une base fixe identique pour tous.  

Le calcul établi en mairie se fait à partir de la période de perception. Celle-ci a été fixée pour la saison d’été entre le 15 juin et le 15 septembre et pour la saison d’hiver entre le 20 décembre et la fin des vacances de printemps, toutes zones confondues. Que veut bien vouloir dire cette dernière précision ?  Cela veut-il dire que si la fermeture du domaine skiable intervient au milieu des vacances scolaires, comme cela est souvent le cas depuis plusieurs années, la période de perception peut aller jusqu’au début du mois de Mai ? Combien d’appartements sont loués après la fermeture des pistes ? Globalement, on peut dire que de nombreuses semaines non louées seront taxées quand même !



Les dates choisies pour la saison d’été sont également discutables. Comment peut-on exiger une taxe de séjour alors que la saison n’a pas commencé ? Les remontées mécaniques tournent depuis le 27 juin, le Parc de loisirs du Pontet fonctionne partiellement depuis le 20 juin, les navettes ne circulent pas encore, tous les commerces ne sont pas ouverts, les réverbères sont encore éteints la nuit. Et après le 1er septembre, on revient dans la même configuration d’inter-saison !

Pour conforter cette décision, une copie des délibérations du conseil municipal indiquait que ces périodes de perception ont été approuvées à l’unanimité. Or comme nous l’expliquions déjà dans notre article de la semaine dernière, cela est totalement faux. Ce point n’a pas été abordé en séance, tout comme l’approbation des modalités de la taxe de séjour portant sur le mode de calcul et détaillant les exonérations possibles. Nous ne l’avons pas approuvé, puisque nous n’en avons pas été informés.



En plus des périodes de taxation à rallonge les propriétaires ont eu la désagréable surprise de découvrir des augmentations stupéfiantes. Ainsi les logements 5 étoiles voient leur tarif multiplié par 3.  Et il faut noter que ce tarif n’est pas mentionné sur l’affiche à installer dans les logements. 

Cette note d’informations donne ensuite quelques exemples de calcul de cette taxe au forfait mais il faut croire que cela était loin d’être suffisant car nous avons été contactés par diverses personnes qui avaient besoin d’explications supplémentaires. Nous leur avons conseillé de s’adresser directement en mairie car bien que faisant partie du conseil municipal nous avons découvert tout cela en même temps que tout le monde… 



Enfin cette note se termine en spécifiant que la déclaration des propriétaires doit se faire au plus tard un mois avant chaque période de perception, ce qui veut dire au plus tard le 15 mai 2015. Mission impossible quand on reçoit le courrier le 15 juin !!! Encore une modalité passée sous silence lors du conseil ! Mais pour cette année, il est ajouté qu’un délai est accordé jusqu’au 15 juillet, la mairie admettant que « ces informations ont été transmises tardivement ». C’est le moins que l'on puisse dire….

Après la lecture de ces divers documents, il ne restait donc aux propriétaires qu'à essayer de calculer cette taxe, à remplir et retourner rapidement le formulaire en mairie.

Et puis 2 jours plus tard : coup de tonnerre ! Un mail est envoyé par la présidente de l’association des meublés à tous ses adhérents : 

« Vous avez sans doute reçu un courrier de la Mairie concernant la taxe de séjour. Cette lettre est annulée, de nouvelles conditions en concertation avec la Mairie et le bureau de l'APM, vous seront envoyées prochainement.

A très bientôt pour de nouvelles informations. »

Oubliée la délibération du Conseil Municipal, à la poubelle tous les courriers envoyés aux très nombreux propriétaires : tout est annulé. Est-ce sérieux ? L’association prévient que la mairie change d’avis ! On recommence à 0. Apparemment, le maire, pourtant toujours si sûr de ses décisions, cède du terrain devant certains ! La concertation entre la mairie et l’association va commencer pour établir de nouvelles conditions. N’aurait-il pas mieux valu que cette concertation ait lieu avant d’envoyer tous ces courriers ? 



Nous n’avons pas eu plus amples informations sur les raisons réelles de ce revirement, mais cet enchaînement d’informations contradictoires nous laisse plus que perplexes. Cela veut-il dire que l’association des meublés n’était pas informée de ce passage à un calcul forfaitaire ? Pourtant, il nous semble bien que cette association fait partie des membres de l’EPIC en charge de ce dossier.  Les représentants siègent au comité de direction et dans plusieurs commissions. Aurait-on tout décidé sans leur en parler ? Dans la convention d’objectifs votée tout récemment entre la mairie et l’EPIC, il est bien précisé que cette structure doit « renforcer les relations avec les socioprofessionnels ». Si tout est fait à l’avenir de la même façon que pour la taxe de séjour, cet objectif risque d’être bien difficile à atteindre. 

Tous les propriétaires de meublés ne font pas partie de l’association et n’ont, bien sûr pas été informés qu’il ne fallait pas tenir compte du courrier adressé par le maire. Certains ont rapporté leur formulaire en mairie et ont appris qu’ils allaient recevoir un nouveau courrier prochainement. On annule tout et on recommence.



Après le feuilleton à multiples rebondissements sur la subvention du ski club, nous allons suivre celui de la taxe de séjour. Ce sujet est, en effet remis à l’ordre du jour du Conseil Municipal de ce mardi 30 juin, à 20h à la mairie. 

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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lundi 22 juin 2015

Désinformation

Depuis la création de ce blog en septembre dernier, nous avons régulièrement émis des remarques sur le peu d’informations données par l’équipe du maire aux habitants des Contamines. En effet depuis le bulletin municipal publié en août 2014, il est très difficile pour les habitants du village de savoir quelles sont les actions réalisées ou à venir. 




Pourtant, les moyens de communication d’une commune ne manquent pas : 
- Conseils municipaux
- Compte-rendu de ces conseils
- Site internet de la mairie
- Bulletin municipal
- Presse locale,….

Il semble donc qu’une personne qui cherche à avoir des informations sur la vie de la commune, ne devrait pas rencontrer de difficultés. Mais comme aux Contamines, rien n’est fait comme ailleurs, le pauvre citoyen contaminard peine à trouver les renseignements qu’il recherche.



Les conseils municipaux pourraient être un moment d’échanges entre les élus et les administrés. Mais ici, c’est le silence qui est la règle. Aucune question venant du public n’est admise. Encore récemment, certains ont essayé d’interroger le maire sur un sujet précis. Impossible !! Cela n’est plus autorisé, il ne faut pas perturber le monologue du maire. Même ses conseillers respectent scrupuleusement cette règle.


Du coup, certains se rabattent sur les comptes rendus affichés dans le couloir de la mairie. Il faudrait peut-être envisager de mettre une loupe à disposition pour arriver à les lire. Nous avions fait une remarque concernant la taille trop réduite des caractères  sur ces documents. Rien n’a changé. La lecture de ces procès-verbaux reste toujours aussi difficile.  




Ceux qui réussissent à déchiffrer ces comptes rendus n’ont qu’une version déformée des délibérations prises lors des conseils municipaux. A maintes reprises, nous avons réclamé que ces documents relatent de façon plus complète les discussions ayant eu lieu dans la salle du conseil. Les personnes qui lisent ces procès-verbaux peuvent croire que nous restons muets lors de ces débats : aucune de nos interventions n’étant reportées. Systématiquement, ces documents reprennent mot pour mot l’ordre du jour détaillé que nous recevons une semaine avant la séance sans tenir compte de ce qui a pu être dit. Et mois après mois, cela ne change guère. 

Mais la lecture du compte-rendu du dernier conseil municipal nous a étonnés : chaque page nous réservant une surprise. Dès le premier point concernant la proposition de changer le nom du parc du Pontet, il est indiqué « Bernard Chevallier a dit », « Lydie Roch-Dupland a ajouté ». Certains conseillers de la majorité ont exprimé leur accord avec les réserves émises, cela n’est pas mentionné. Pourquoi ne transcrire qu’une partie des interventions ? Pourquoi  ajouter un commentaire sur  une éventuelle instrumentalisation politique de ce sujet ? Dans quel but ? D’autant que cela ne correspond à aucune remarque, ni allusion, ni perception d’aucune des parties…. Il est clair que ces quelques lignes ne reflètent pas du tout la réalité des débats et cachent le consensus qui en  était sorti. La décision avait été prise de reporter à plus tard ce point, laissant à tous le temps de la réflexion.







Un peu plus bas, ce document présente la délibération concernant les modifications pour la taxe de séjour. Tiens,  c’est bizarre, deux points sont venus s’ajouter dans les délibérations : les modalités de la taxe de séjour (mode de calcul et exonération) et la période de perception de la taxe. Ces 2 sujets n’ont jamais pas été abordés lors de la séance et nous avons découvert ces précisions en lisant ce compte-rendu. Par exemple, lors du conseil, il n’a pas été mentionné que la taxe serait perçue pour la période allant du 15 juin au 15 septembre pour la saison d’été. Comment le conseil municipal a-t-il pu l’approuver ? Ce point nous aurait interpellés et notre vote aurait été différent. Ne donner qu’une partie des informations lors du vote et en ajouter d’autres dans le document officiel, faisant croire que l’ensemble des points ont fait l’unanimité, voilà une manière très particulière de procéder. L’ensemble du conseil municipal n‘a pas été totalement éclairé pour voter ces décisions. Même si nos voix n’ont pas de poids face à la masse silencieuse et « toujours d’accord » des autres conseillers, nous devons être complètement au fait de chaque détail de l’ensemble des délibérations.




Quand nous ne sommes pas d’accord avec un sujet nous tenons à le faire savoir, et notre vote « contre » est le seul moyen.  Ce procès-verbal indique plus bas que le projet de bail pour les terrains de Notre-Dame de la Gorge a été voté à l’unanimité. Nous nous sommes largement exprimés contre ce projet lors de cette séance. Mais là, nos interventions n’ont pas été retranscrites. Et bien sûr nous avons voté contre cette décision. Nous avons rapidement informé par écrit le maire de cette erreur et lui avons demandé de modifier ce texte affiché. Il était hors de question pour nous que les habitants du village puissent croire un seul instant que nous soutenons ce projet. Mais il a fallu attendre 10 jours pour que la correction soit faite, et encore, partiellement. En effet, nous avions la procuration de 2 anciens conseillers de la majorité, 4 voix « contre » devraient être indiquées et non pas 2. Et sur la dernière page : « rebelotte ». Il est indiqué que le conseil municipal vote à l’unanimité pour la vente du terrain de la Balme. Encore, raté,  il y a eu une abstention. Et oui, nous même avons l’un et l’autre nos opinions sur les sujets traités et respectons le libre arbitre de chacun.



Un compte-rendu doit refléter la réalité de ce qui se passe lors d’une réunion et à aucun moment extrapoler, ajouter et ne surtout pas inventer. Pour avoir une réelle information sur les décisions prises par le conseil municipal, les habitants de notre commune ne peuvent donc pas se fier aux comptes rendus qui sont affichés ou qui sont mis en ligne sur le site internet de la mairie. D'ailleurs, ce site pourrait être un outil de communication rapide et pratique de l’équipe municipale. Mais malheureusement, il est très peu utilisé. Il y a bien une rubrique « Projets, travaux », mais on a beau cliquer, rien n’apparaît….. 





Il ne reste plus qu’à attendre un prochain bulletin municipal. Il avait été annoncé que nous devions en recevoir très régulièrement pour nous tenir informés de toute l’actualité de la commune. Au mois d’août dernier, nous avions été abreuvés de diverses choses, le maire n’hésitant pas à rendre publics des courriers reçus,  des mails échangés, tout cela sans aucun scrupule …. Mais depuis, silence radio. Peut-être juge-t-il que notre blog remplit efficacement cette mission d’information. Il est vrai que nous sommes régulièrement remerciés par nos lecteurs pour tous les renseignements que nous donnons. A part quelques articles dans le Dauphiné Libéré, rien ne filtre. Pourtant les questions ne manquent pas : sur le cabinet médical, sur le centre du village, sur le PLU, sur l’organisation de l’Office de tourisme. Il serait bien venu d’avoir un jour des réponses pour tous ces sujets.




Nous avons nous même du mal à avoir accès à l’information, mais nous vous la transmettons le plus possible.  Nous essayons à travers la «  Vigie du conseil » de remplir au mieux ce rôle, avec nos convictions et notre passion pour notre village. 

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud



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mardi 16 juin 2015

Mal à la Gorge

Nous terminons notre série d’articles sur le conseil municipal du 26 mai et nous attardant sur le projet de l’équipe municipale pour le fond du Val Montjoie.

Au début de cette année, nous avions déjà eu quelques indices sur les réflexions actuelles du maire et de ses conseillers pour l’aménagement du site de Notre-Dame de la Gorge. Un bail a été signé avec EDF pour la transformation de l’ancienne gare en maison de la réserve ou du tour du Mont-Blanc. Puis nous avions appris lors du vote du budget qu’une étude pour un coût exorbitant de 200 000 euros était annoncée pour l’aménagement de cet endroit. Quelques réflexions du maire nous avaient fait comprendre que des pourparlers étaient en cours avec les propriétaires des terrains alentours. La commune souhaite clairement avoir la main mise sur ce secteur de notre commune.



Ce projet a franchi une nouvelle étape lors du dernier conseil municipal, un des points à l’ordre du jour concernant la signature d’un bail emphytéotique entre la commune et l’association missionnaire d’entraide salésienne. Cette association est propriétaire des deux bâtiments situés à côté de l’église de la Gorge : le presbytère et la vieille auberge. Elle possède également les terrains qui s’étendent des deux côtés de la route départementale : à gauche entre le parking EDF et le rond-point, le long du Bonnant. A droite cette propriété occupe tout le champ situé derrière les oratoires, englobe les 2 bâtiments, entoure l’église et occupe une partie de l’espace dégagé en face de la cascade de glace. (voir zone délimitée en rouge sur la photo ci-dessous)



Après la signature de ce bail, la commune sera autorisée à utiliser ces parcelles pour réaliser les aménagements qu’elle envisage. Que dit précisément ce bail ? La signature de ce document engage les 2 parties pour une durée de 99 ans. Son coût sera d’un euro symbolique par an.  En lisant attentivement le paragraphe sur les "conditions de jouissance", nous comprenons ce que le maire et son équipe envisagent pour ces terrains : « le bailleur (l’association) donne néanmoins expressément l’autorisation au preneur (la commune) d’aménager divers espaces naturels sur ces terrains, tels qu’une réserve de petite faune de montagne ou un parc floral. Pourront être construites les infrastructures bâties nécessaires à ces espaces naturels. »

Ainsi il est clairement envisagé de construire un parc animalier autour de l’église de la Gorge. Comme d’habitude, nous n’avions pas d’autres informations que ces quelques lignes et nous avons interrogé le maire pour tâcher d’en savoir plus sur ce projet que nous apparaît totalement hallucinant. Nous avons souhaité savoir ce qui se cachait derrière le terme « petite faune de montagne ». « On pourra y mettre des marmottes, des lagopèdes, des tétras lyres, … » a répondu le maire. A en croire les détails ajoutés, « les visiteurs pourront y trouver ici des animaux  gambadant en liberté à travers les rhododendrons, les sabots de vénus ou les plants de génépi » .



Tout cela est très bucolique dans les discours mais la réalité nous apparaît plus sombre. Les animaux ne resteront pas dans cet espace restreint par la vertu du Saint Esprit, ou plutôt de celle de Notre-Dame de la Gorge. Qui dit animaux, dit installation de hauts grillages tout autour du périmètre, la construction de bâtiments pour le fonctionnement de ce parc, ... Faudra-t-il déplacer les oratoires devenus gênants ? A quand l’arrivée des bulldozers pour déchirer ce paysage afin d’y créer des creux et des bosses pour reproduire des similis espaces naturels, sans oublier les chemins piétons qui serpenteront au milieu des grillages ? On voudrait nous faire imaginer un lieu ressemblant au parc de Merlet aux Houches, la surface disponible nous fait davantage penser à un zoo.



Ce projet est décrit comme étant à vocation écologique. Nous n’avons pas du tout la même notion de l’écologie. Est-ce là, le message défendu par ASTER si souvent citée par l’équipe municipale ? Concentrer sur un espace réduit des espèces éloignées de leur milieu naturel ? Non, les marmottes ne vivent pas et le génépi ne pousse pas à 1200 mètres d’altitude. Ne serait-il pas préférable d’expliquer que de nombreux animaux peuplent la réserve naturelle, le plus souvent cachés. On peut les admirer à certains endroits, à certains moments de la journée. Quelle joie d’apercevoir, par surprise, à moins d’une heure de marche, une marmotte qui sort de son terrier et court rapidement se cacher plus loin, plutôt que de regarder une dizaine de marmottes domestiquées à quelques mètres des voitures.



Quel message voulons-nous faire passer aux personnes qui viennent dans notre région ?  Les fleurs de montagnes cultivées à cet endroit devront-elles être génétiquement modifiées pour s’adapter à l’altitude, à l’exposition, à la terre,… ? Le coq de bruyère n’est-il pas mieux sur ses places de chant au mois de mai que derrière des barreaux ? Quelle espérance de vie pour un lagopède, volatile si fragile de nos sommets enneigés ? Ces oiseaux verront-ils le ciel à travers les filets  les empêchant de migrer vers leurs espaces naturels ?  Actuellement de grandes associations se battent pour fermer les delphinariums et autres zoos et ici dans ce site magnifique de Notre-Dame de la Gorge, on a l’intention de saccager l’espace préservé pour y enfermer les sublimes espèces sauvages qui peuplent nos montagnes ! 
Nous vous invitons à lire un texte qui explique bien en quoi les zoos et l’écologie sont antinommiques. (cliquez sur ecologie.nature.free.fr/pages/dossiers/dossier_zoos.htm)



Ce projet nous choque doublement : par son caractère antagoniste à une véritable défense de l’environnement  mais surtout par le lieu choisi pour le réaliser. Le site de Notre-Dame de la Gorge est un endroit particulier pour les habitants du village, pour les habitués des Contamines, pour les visiteurs qui le découvrent par hasard. Personne n’est insensible à l’atmosphère particulière qui règne en ce lieu, témoin silencieux de tant de mariages. Croyants ou non, nombreux sont ceux qui aiment passer un moment dans ce lieu, pour se recueillir, méditer, réfléchir ou simplement se reposer. Tous apprécient son silence, son calme juste troublé par le tumulte du Bonnant. On serait presque tenté d’y parler à voix basse pour ne pas déranger cette paix. Il suffit d’observer les personnes à proximité de l’église : pas de cris, pas d’agitation, tout est calme et paisible. 



Pourquoi changer tout ça, pour quelles raisons ? Nous pensons que le rôle d’une municipalité est d’améliorer, d’aménager les parties d’une commune qui en ont besoin, pas d’abîmer ce qui existe et qui est apprécié. S’il y a un endroit aux Contamines qui fait l’unanimité c’est bien ce site de la Gorge. Nous n’avons jamais entendu personne se plaindre de son état, demander des investissements pour l’aménager ou le transformer. Bien au contraire, ce sont toujours des louanges sur la qualité de ce lieu et le fort désir de le conserver tel quel.  Le maire explique qu’il souhaite en préserver le cadre écologique. Mais où est le danger ? Qu’est ce qui menace ce site à part les projets qu’il est lui-même en train de construire.  Et au-delà du cadre écologique, c’est le cadre historique, patrimonial, culturel et religieux qu’il convient de préserver car celui-ci est maintenant en danger. L’église de Notre-Dame de la Gorge est un joyau du baroque qui fait l’admiration de tous et qui n’a pas besoin d’être entouré de marmottes pour exister. C’est un témoignage précieux de notre histoire, de notre passé, de notre culture. On entend AME dans le mot Contamines : la nôtre est la Gorge. Notre rôle est de préserver ce lieu tel qu’il a traversé les siècles pour pouvoir le transmettre. 



L’équipe municipale souhaite dépenser de l’argent dans le fond de la vallée. Ne serait-il préférable de terminer la restauration de l’église ? Les lieux à améliorer ne manquent pas dans notre commune, dans tous les hameaux. Si le maire et son équipe cherchent des idées, on pourra facilement leur en donner. Ainsi, par exemple,  entre le centre hippique et le parking EDF, le terrain est laissé à l’abandon, ne servant qu’à entreposer des gravats, les blocs de pierres,… Pourquoi ne pas  y monter un projet qui serait une liaison parfaite entre le parc de loisirs du Pontet et le fond de la vallée ? Ce vaste espace offre de nombreuses possibilités. Au lieu de dénaturer un site si cher à tous, de tout vouloir concentrer sur une surface restreinte, de tout mélanger et de s’engager dans un projet sujet à confrontations et polémiques, l’aménagement de ces terrains délaissés créerait un nouveau lieu agréable et mettrait encore plus en valeur le fond de notre vallée avec le soutien du plus grand nombre.



Le site de la Gorge mérite une attention particulière. Les projets annoncés par le maire et ses conseillers nous préoccupent au plus haut point. Nous savons que de très nombreuses personnes partagent nos inquiétudes. Nous continuerons à suivre ce dossier au plus près et nous y consacreront d’autres articles dès que nous aurons des informations à vous donner.  

A bientôt pour de nouvelles infos.
Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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lundi 8 juin 2015

Conseil de Mai : chapitre 2

Nous reprenons notre compte-rendu du conseil municipal du 26 Mai en évoquant cette semaine les points liés directement à la vie de la commune, après avoir abordés les sujets en relation avec le tourisme la semaine dernière.



Les finances : toujours et encore

Des modifications sur le budget 2015 sont encore à l’ordre du jour. Pourtant ce budget est voté depuis déjà 2 mois. Cette fois-ci la délibération à prendre concerne des autorisations de programme et des crédits de paiements. Pour tout avouer, en recevant les documents de préparation du conseil, nous n’avions pas compris l’intérêt de cette démarche. Nous avons donc posé plusieurs questions pour essayer de juger de l’utilité de cette procédure, mais après les réponses entendues nous restons toujours dubitatifs. 



En fait, il s’agit de prévoir les dépenses qui seront faites dans les 4 ans qui viennent. Trois postes sont concernés : la voirie, l’étude pour le PLU et des investissements au Parc de loisirs du Pontet. Ainsi pour la voirie, il est prévu de dépenser 100 000 euros chaque année d’ici 2018. Quel est l’intérêt de le prévoir maintenant ? D’autant plus que c’était déjà la règle de la précédente municipalité sans avoir besoin de voter une autorisation de programme. De la même façon, il est prévu de dépenser 70 000 euros chaque année pour le Parc du Pontet, "pour l’entretien courant" a précisé le maire. Voilà une dépense facile à anticiper puisqu’elle revient obligatoirement chaque année. Pourquoi l’anticiper maintenant ? « Ce sera probablement pour gagner un peu d’argent »  répond l’adjoint chargé des finances. En fait, nous n’avons pas vraiment gagné de l’argent, juste prévu des dépenses à venir. Nous ne comprenons toujours pas l’intérêt de cette délibération….



Les finances, encore, avec la sécurisation de l'emprunt Helvetix, également nommé, emprunt à risque, puisqu’il est indexé sur le taux de change Euro/Franc Suisse. La précédente municipalité avait renégocié avec la Caisse d’Epargne pour fixer le taux de remboursement, jusqu’en 2018, indépendamment de l’évolution du franc suisse. Cette période de sécurité vient d’être prolongée de 2 ans. D’ici la fin de leur mandat, le maire et son équipe ont maintenant la garantie de ne pas être gênés par les remboursements de cet emprunt. Mais d’ici là il sera indispensable de trouver une solution à long terme pour garantir l’avenir financier de la commune pour les prochaine décennies, sans se borner à une fin de mandat. 



Subventions (suite)

Là aussi, on pensait le sujet épuisé mais ce n’est pas le cas. Une subvention supplémentaire a été demandée par l’école de Musique de Saint-Gervais qui accueille de nombreux petits contaminards. Ce samedi 13 juin, elle organise un événement musical  «Tchikidan » avec la participation de chœurs d’enfants. Il nous semble important que la commune continue à soutenir ce type d'événements culturel et nous votons sans problème l’attribution de cette somme.



Les conseillers municipaux ont dû à nouveau se pencher sur la demande du ski-club. Le mois dernier, une subvention de 21 000 euros avait été accordée à cette association bien qu’une somme de 28 000 ait été promise auparavant, mettant les dirigeants du ski-club dans une situation délicate. Le maire avait alors expliqué que la différence de 7 000 euros serait accordée si cette association acceptait de prendre en charge le fonctionnement du stade de biathlon. Ces 7 000 euros sont maintenant à l’ordre du jour, le maire et ses conseillers ayant, semble-t-il, changés d’avis puisqu’il n’est plus question du stade nordique. 

Les relations entre le ski-club et la marie semblent ne pas être au beau fixe si on se fie aux remarques véhémentes faites par le maire au sujet de cette association. Il leur est notamment reproché d’avoir osé demander le paiement d’une facture de 255 euros pour une réparation sur le tremplin de saut. Celle-ci a été refusée sous prétexte qu’une somme importante vient de leur être versée. Les subventions accordées aux associations leur permettent de payer leur charges de fonctionnement, pas d’investir. Doit-on comprendre que désormais les associations du village doivent réserver une partie de leurs finances pour effectuer la rénovation des biens de la commune ? Les associations qui utilisent l’espace animation vont–elles devoir participer financièrement à l’entretien de ces locaux ? Cela ne revient-il pas normalement à la municipalité propriétaire des locaux ou infrastructures ? 

Le prochain achat des associations du village ?


En tous états de cause, nous sommes satisfaits de voir que le ski-club ait enfin pu obtenir la somme promise mais nous nous inquiétons tout de même sur son avenir compte-tenu des tensions avec la municipalité apparues lors de ce conseil. 


Cantine scolaire : tour de rôle.

La commune a repris à sa charge la gestion de la cantine scolaire en 2009. Il avait été décidé de maintenir une partie du fonctionnement mis en place précédemment par l’Association des Parents d’Elèves, notamment le tour de rôle des parents qui interviennent entre 11h30 et 13h à la cantine. Ainsi il était demandé aux parents des enfants inscrits à la cantine de venir 2 ou 3 fois dans l’année scolaire pour aider « à couper la viande » des plus petits et également être en renfort pour la surveillance des enfants pendant cette pause, l’agent communal présent ayant logiquement la responsabilité de la surveillance. 

Cela avait comme effets bénéfiques de permettent aux parents de se rendre compte réellement du fonctionnement de la cantine et de montrer aux enfants que si chacun apporte sa pierre à l’édifice, on peut faire de grandes choses. La grande chose étant dans ce cas-là de ne pas augmenter le tarif des repas. Il était apparu que certaines familles n’acceptaient pas de participer à ce tour de rôle et dans un souci d’équité entre les parents, il avait été demandé à ceux qui ne prenaient pas leur tour de rôle de payer une compensation de 10 euros. 


Suite aux plaintes de ces familles auprès de la nouvelle municipalité, cette compensation financière est maintenant supprimée, le tour de rôle ne fonctionnant plus que sur la base du volontariat. Nous espérons que ce service pourra se poursuivre de cette manière, les parents acceptant d’effectuer leur tour de rôle même si d’autres refusent et sans que rien ne leur soit demandé. Nous craignons quand même que cela fasse naître des tensions entre les parents d’élèves. D’après les explications données par le maire, nous comprenons que celui-ci a déjà calculé l’augmentation tarifaire de chaque repas par enfant en cas de non-respect de ce nouveau règlement. Le prix par jour et par repas subirait une hausse conséquente sans aucune amélioration, ni dans l’organisation, ni dans la qualité nutritionnelle. Ce serait uniquement une augmentation du prix du repas pour financer l’embauche d’un personnel de surveillance supplémentaire… On ne voit donc là aucune avancée ni pour les familles, ni pour les enfants...

Refuge de la Balme

Dans un article de cet automne, nous avions évoqué la situation du refuge de la Balme. Parmi les chalets situés en altitude, certains ont été construits en totalité ou partiellement sur du terrain communal. Cela date de plus de cent ans, voire beaucoup plus, et il est difficile de savoir quels accords écrits ou verbaux avaient été conclus à l’époque. Les années sont passées et ces situations d’occupation du domaine communal sans compensation n’ont jamais été régularisées par les municipalités successives.  Le refuge de la Balme est dans cette situation et l’équipe municipale  demande aujourd’hui près de 50 000 euros au propriétaire. 


Comme nous l’avions écrit alors, nous pensons que ces situations doivent être régularisées dans l’avenir mais dans les mêmes conditions pour toutes les personnes concernées, en leur laissant le temps de s’organiser financièrement et non pas dans l’urgence ou sous la menace. Pour certains, des échanges de terrain sont sûrement envisageables. 

Il nous aurait semblé préférable de tout d’abord recenser l’ensemble des cas dans la commune et au vue de la situation, trouver une solution à moyen terme pour respecter l’égalité entre les différents propriétaires et surtout leur laisser du temps, sans leur mettre le couteau sous la gorge. Au vu de cette décision, nous ne pouvons que conseiller à tous les propriétaires de chalets d’altitude de bien vérifier leur situation et le cas échéant, de préparer leur carnet de chèque en vue d’une très certaine convocation en mairie.



Il nous restera à traiter le point concernant les projets du maire et de son équipe pour le secteur de Notre-Dame de la Gorge. Nous vous en parlerons dans les détails la semaine prochaine.

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


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lundi 1 juin 2015

Conseil de Mai, côté Tourisme

Nous venons juste de terminer les comptes-rendus du conseil municipal du mois d’Avril, et nous enchaînons avec ceux de la séance du mois de Mai qui a eu lieu ce mardi 26. Nous avons été flattés d’associer les voix de Fanny Sillo du Pozo  et d’Alain Noblet aux nôtres pour cette séance. Nous les remercions pour leur confiance. Ces pouvoirs ne modifient pas les résultats des votes mais cela est un symbole qui nous conforte dans notre action.

De très nombreux sujets étaient à l’ordre du jour et nous avons choisi de les classer par thèmes pour faire ressortir une certaine logique. Cette semaine, nous allons nous concentrer sur tout ce qui touche au tourisme, laissant pour la suite, les dossiers liés plus directement à la vie de la commune. 


Une convention pour l’EPIC

Les conseillers municipaux étaient appelés à se prononcer sur la convention d’objectifs entre la commune et l’EPIC « Les Contamines Tourisme ». Ce document présente les actions qui devront être réalisées pendant les 3 prochaines années. De nombreux thèmes sont abordés : la promotion, la communication, l’animation, les événements, les relations avec les professionnels du tourisme locaux, le budget,…. 

En parcourant ce document, on trouve une suite de phrases toutes faites, des plus vagues et que chacun peut interpréter à sa façon. Ainsi, on apprend que l’EPIC a, entre autres, pour mission de « faire connaitre et reconnaître la destination touristique », « proposer un programme d’animations adaptées », « mettre en place un service permanent de réponses au courrier postal et électronique ».  Il nous semble que cela correspond à la base de l’action d’un office de tourisme. D’autres points nous laissent songeurs.  Que veulent bien vouloir dire  les phrases telles que « Densifier la communication interne de la vallée », « accompagner les actions de commercialisation par une promotion spécifique », « proposer des événements permettant aux Contamines-Montjoie d’être au-devant des stations de montagne » ? Il sera très difficile de mesurer les résultats de ces objectifs au bout de 3 ans.

Enfin 2 points nous surprennent : la centrale de réservation, intégrée dans l’EPIC, a comme objectif d’augmenter son chiffre d’affaire de 30 % d’ici 2018. C’est très ambitieux mais est-ce vraiment réaliste étant donné la fréquentation actuelle des stations de sports d’hiver. On espère se tromper... Dans cette convention, il est également demandé à l’EPIC de « proposer des évènements et des animations collant à la stratégie définie par le Comité de Direction ». Nous sommes heureux d’apprendre que le comité de direction de l’EPIC a défini une stratégie. Nous aimerions en prendre connaissance pour savoir vers quelle direction nos élus souhaitent conduire notre commune, si direction il y a.



Nous avons profité de ces discussions sur les actions de l’EPIC pour avoir quelques informations sur le fonctionnement de cet organisme. Au moment de la création de cette structure, il avait été annoncé que les commissions de l’EPIC seraient ouvertes à tous. Depuis les commissions ont été mises en place, dans les conditions présentées dans un précédent article (Cf "Petits arrangements entre amis" du 23 mars), mais l’ouverture annoncée semblait être réduite. Nous avons donc questionné le maire pour savoir comment doivent procéder les personnes qui souhaitent intégrer une commission. « Il suffit de s’adresser aux présidents de ces commissions qui décideront ». Reste à voir si cette ouverture sera réelle. Une autre question a concerné le personnel travaillant dans l’EPIC. Suite aux départs, recrutements, changements de poste, création de postes, il est très difficile de savoir « qui s’occupe de quoi ». Nous avons donc demandé d’avoir un organigramme pour pouvoir nous y retrouver. Une réunion d’information prévue prochainement devrait éclaircir tout cela.



Changements pour la taxe de séjour

Le conseil devait se pencher sur les nouvelles modalités de la taxe de séjour. La loi de Finance votée en Décembre 2014 modifie les conditions de perception de cette taxe. Les personnes âgées de moins de 18 ans n’y sont plus assujetties. Par conséquent, les tarifs ont été revus à la hausse pour permettre à la commune de récupérer une somme équivalente à celles des années précédentes. En lisant les documents de préparation de cette réunion, nous avons remarqué un changement lourd de conséquences pour toutes les personnes, non professionnelles du tourisme, qui louent des appartements meublés. Dorénavant, le paiement devra être fait au forfait, et non plus au réel. Ce montant sera fixe, quel que soit le nombre de semaines louées pendant l’année. 



Que l’appartement soit occupé 2 ou 15 semaines, la taxe de séjour sera identique pour tous les appartements répondant aux mêmes critères de surface, niveau de confort, nombre de personnes logées …. Cette décision peut avoir des résultats bénéfiques en incitant les propriétaires à louer davantage et en faisant disparaître les déclarations minimisées. En parallèle, une recherche des mauvais payeurs est entamée afin de retrouver les locations effectuées via des sites internet et non déclarées.  Ce changement va nécessiter une bonne communication de l’EPIC auprès des propriétaires de meublés car ceux-ci risquent de se poser de très nombreuses questions. Un regret : sans notre intervention sur ce point précis, cette modification serait passée inaperçue, le maire omettant d’en parler. 

Vote de tarifs

La loi impose de faire valider par le Conseil Municipal les tarifs des délégations de Services publics (DSP). Nous avons donc dû nous prononcer sur les tarifs de la SECMH et du restaurant « Le chalet du Parc ». Cette obligation de devoir donner notre avis sur ces tarifs nous parait quelque peu étrange. Avons-nous réellement les compétences pour juger si le prix de 5,60 euros pour un aller/retour entre la Gorge et l’Etape est approprié ou si le responsable du Chalet du Parc a raison ou non de faire payer 4,90 euros pour une gaufre au Nutella ? 


Mais la loi, c’est la loi et nous avons reçu dans les documents de préparation de ce conseil la carte complète du restaurant pour pouvoir nous faire un avis sur le prix des apéritifs, des coupes glacées ou autres bières !!! Ainsi nous allons valider tous les tarifs pratiqués par tous les détenteurs de DSP, sans avoir les compétences nécessaires….. 

Garderie

La garderie la Galipette va fonctionner toute l’année. Voilà une bonne nouvelle pour les parents qui cherchent une solution pour faire garder leurs enfants. 10 places seront proposées pour des enfants de 10 mois à 3 ans. Cette garderie sera gérée par l’EPIC, toutes les décisions qui concernent son fonctionnement seront donc exclues des compétences du Conseil Municipal. Nous regrettons de ne pas pouvoir nous prononcer sur les tarifs, les heures d’ouvertures, les jours de fermeture, les conditions d’accès ….  Et il nous sera très difficile d’avoir des informations sur la gestion de cette structure communale. En revanche, rien n’est prévu pour garder les enfants plus âgés les mercredis après-midi, les week-ends et pendant les vacances scolaires. Cela est aussi un souci pour les parents qui travaillent.


Quel nom pour le parc de loisirs ?

Le conseil municipal s’est ouvert avec la proposition de renommer le parc de loisirs du Pontet en « Parc Patrice Dominguez ». Il est rapidement apparu que ce point nécessite une réflexion plus longue et il a été reporté à une autre séance. Bernard Chevallier a souhaité prendre la parole pour expliquer sa position, que nous partageons. Ce parc de Loisirs du Pontet existe depuis 30 ans et il est connu sous cette appellation. Le renommer aujourd’hui risquerait d’apporter de la confusion. De plus, il serait préférable d’associer la mémoire de Patrice Dominguez à un espace lié au tennis. Nous saluons et nous nous associons à cette volonté de rendre hommage à ce sportif reconnu par tous comme étant une figure emblématique du tennis et  qui était amoureux des Contamines. Nous sommes persuadés que l’ensemble du Conseil Municipal prouvera l’estime porté par le village à Patrice à travers un hommage digne de lui.





A suivre, la semaine prochaine, nous vous parlerons de finances, de subvention du ski club (et oui, encore), de cantine et de la Balme.

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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