jeudi 15 juin 2017

Délibérations en vrac !!!

Fin mars, début avril, deux conseils municipaux se sont succédé rapidement. Dans nos articles, nous nous sommes concentrés sur les sujets les plus importants, laissant de côté toute une série de délibérations votées lors de ces séances. Il est temps d’évoquer tous ces points.

Une part des délibérations à l’ordre du jour visait à approuver plusieurs conventions entre la commune et divers partenaires sur des sujets très variés :

- Convention entre la commune et l’EPIC Les Contamines Tourisme.

Nous n’avions plus entendu parler du projet de Maison du Tour du Mont-Blanc à Notre-Dame de la Gorge depuis bien longtemps. Nous en avions déduit que les subventions sollicitées pour financer ce projet n’avaient pas pu être obtenues. Nous apprenons lors de ce conseil que l’EPIC va « rédiger la fiche sur le schéma d’interprétation de la maison du Tour du Mont-Blanc ». En fait, il faut comprendre derrière cette formulation tordue que l’EPIC va remplir un nouveau dossier de demande de subventions auprès du conseil départemental.  Et pour cette mission, la commune va payer 21 168 euros à l’EPIC.  Un tel montant, juste pour le dossier de demande de subvention, pour la rédaction d’une « fiche » !!! On n’ose pas imaginer les coûts de ce projet quand il s’agira de lancer sa création… D'autant plus que des sommes importantes ont déjà été dépensées en frais d'études sur ce dossier.




- Convention entre la commune et la trésorerie de Saint Gervais 

La Trésorerie de Saint-Gervais va muscler son dispositif pour améliorer le recouvrement des factures émises par ses services. Dorénavant, le comptable s’engage à effectuer les poursuites prévues par le règlement, fiabiliser les renseignements détenus sur les contribuables et communiquer à la commune tous les éléments nouveaux en sa possession (changement d’adresse par exemple). Il semble donc que la commune part en guerre contre les mauvais payeurs…

- Convention entre la commune et Sodexo

Comme chaque année, il faut renouveler la convention avec la société qui livre les repas à domicile aux personnes qui en font la demande. Le coût du repas est de 8.11 euros.

- Convention avec l’AAPPMA.

L’AAPPMA, c’est l’Association Agréée pour le Pêche et la Protection du Milieu Aquatique du Faucigny. Pour l’utilisation des rives des cours d’eau situées sur les propriétés communales, cette association paye 100 euros par an et se charge de l’entretien, de la conservation et du gardiennage de ces lieux.




- Convention entre la commune et la société CH Bonnant .

Cette convention concerne aussi les rives du Bonnant mais pour un tout autre sujet : le projet hydroélectrique du Bonnant. Pour permettre la réalisation de la prise d’eau, de l’usine et la pose de la conduite forcée, il va falloir déplacer certains tronçons du réseau d’eaux usées. Ces travaux vont être totalement pris en charge par la société signataire de la convention. Ils ne devraient pas  perturber le bon fonctionnement du réseau d’eaux usées. Aucune information n’a été en revanche donnée sur la date de ces travaux.

- Convention entre la commune et la société Quadran.

Cela concerne toujours le projet hydraulique du Bonnant, mais cette fois-ci la construction de la centrale hydroélectrique. Cette usine doit être alimentée par 2 câbles souterrains qui passeront sur des terrains communaux. Une convention de servitude doit être signée pour mettre en place des câbles.




- Convention entre la commune et le Syane.

On reste dans des histoires de câbles : il s’agit dans ce cas-là de ceux de la fibre optique qui est déployée sur toute la Haute-Savoie. Pour cela, un local technique doit être construit sur un terrain communal. L’endroit choisi par l’équipe municipale est le parking situé en bas de la piste du Baby du Nivorin, à côté du CAF.  Ce local aura une emprise de 30 m² et une hauteur de 4 mètres. En consultant les documents que nous avons reçus, nous avons remarqué que l’emplacement précis de ce local était différent selon les plans. Sur le plan de masse, ce bâtiment est situé au coin sud-ouest du parking, juste après le petit parking du CAF. Mais ce local se retrouve à l’autre bout du parking, dans l’angle nord-est, sur les documents qui indiquent son implantation. 


coté sud ouest ou ..



coté nord est  ?

Nous avons interrogé le maire sur ces différences pour savoir où serait finalement construit ce local technique. L’adjointe Anne-Sophie Gut et le maire ont reconnu cette erreur et ont affirmé que l’emplacement réel est celui indiqué sur le plan de masse. Cependant, un panneau de déclaration de travaux a récemment été installé sur ce parking : il ne se situe pas à l’emplacement correct indiqué par le maire et son adjointe, mais à l’opposé. Que de confusions !!! Où va être finalement construit ce local ? Pourquoi ne pas avoir modifié ces plans contenant des erreurs si flagrantes ? Il s’agit des informations nécessaires pour le dépôt du permis de construire. Si un habitant du village avait déposé un permis de construire contenant de telles erreurs,  la mairie aurait certainement exigé des documents corrigés. 


Nous en avons fini avec toutes les conventions, il reste à évoquer les dernières délibérations.

- Compétences de la Communauté de Communes Pays du Mont Blanc (CCPMB)

La CCPMB a récemment mis à jour ses statuts pour les compétences qu’elle doit gérer. Celles-ci contiennent les zones d’activités économiques, les gens du voyage et la collecte et le traitement des déchets des ménages. A ce sujet, nous avons appris que l’utilisation de la déchetterie, gérée par la Com Com  allait changer. A partir du 1er juillet, il faudra être inscrit pour pouvoir apporter divers déchets à cet endroit. Et l’inscription n’est vraiment pas simple : il faut adresser un justificatif de domicile et une copie de la carte grise du véhicule utilisé pour se rendre à la déchetterie.  Pourquoi pas les empreintes digitales, tant qu’on y est ? 




De plus, tous les professionnels devront payer une somme conséquente pour déposer leurs déchets. Nous comprenons difficilement cette décision qui complexifie l’utilisation de ce service qui a permis de voir disparaître les décharges sauvages et qui participe au recyclage si utile à la préservation de l’environnement. Nous n’avons jamais remarqué de dysfonctionnements particuliers à la déchetterie de Bionnay. S’ils existent réellement, une communication auprès des habitants leur rappelant quelques règles d’utilisation aurait pu être suffisante.  Nous espérons que tous cela ne va pas aboutir à des abris propreté remplis d’objets volumineux ou à la réapparition de vieux matelas et d’appareils électro-ménagers balancés en pleine nature comme cela se faisait avant le création de la déchetterie. Beaucoup doivent se souvenir de la superbe décharge sauvage située à Tresse et qui marquait en beauté l’arrivée dans notre commune !!!

La CCPMB va aussi assurer la promotion du Tourisme, mais les Offices de Tourisme restent communaux. Comment sera faite la répartition des rôles entre les 2 ? Cela promet de belles réunions… Enfin, les communes ont souhaité conserver la compétence PLUi : un PLU intercommunal. Comme ce dossier est en cours dans plusieurs communes et vues les difficultés liées, il nous semble qu'effectivement ce n’est vraiment pas le moment de confier ce sujet à la Com Com.

Nous profitons de ces quelques lignes sur le PLU pour vous  inciter à consulter les documents en ligne sur le site de la mairie. Il s’avère que la définition des zones constructibles est vraiment complexe. Dans un récent article, nous avions diffusé les plans des futures parcelles constructibles. Mais quand on examine les plans de près, on s’aperçoit qu’à l’intérieur de ces zones UA, UB, UC,… certains terrains ne seront finalement pas constructibles pour diverses raisons. Le mieux est que chaque propriétaire s’adresse en mairie pour connaitre les possibilités futures sur son terrain.





Pour terminer, il nous reste à indiquer que plusieurs baux ruraux ont été signés pour l’exploitation des terrains communaux à Tierce, à la Balme et à Jovet. Des travaux d’aménagement d’alpages (fauchage et débroussaillage) vont d’ailleurs être réalisés sur le secteur Plan Jovet, la Balme et des Près. De leur côté, les services de l’ONF vont réaliser des travaux d’exploitation par câble sur des parcelles situées  à la Côte du Plane. Pour être complet, on peut ajouter que 3 véhicules vont être amenés à la casse automobile, que la DSP trampoline a été attribuée à  FUN JUMP, seul candidat, que des terrains ont été échangés pour une régularisation sur un tronçon du chemin du P’tou,  et que la vache contaminarde « Heineken » a participé au salon de l’agriculture et a terminé 3ème du concours. Une subvention de 523 euros sera versée à l’association des agriculteurs.





Rendez-vous le 1er Juillet pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


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Le compteur des visites est, ce jeudi 15 Juin, à 166 450

jeudi 1 juin 2017

Le nouveau PLU, des places perdues.

Nous revenons une nouvelle fois sur le futur PLU dont tous les éléments ont été présentés lors de la réunion publique du 6 avril. Nous avons choisi de nous concentrer cette fois-ci sur les orientations annoncées ce jour-là concernant les zones de stationnement de notre commune.  Au premier abord, on peut penser que ce sujet n’est pas primordial et qu’il ne peut pas avoir des conséquences notables sur l’avenir du village. Mais quand on regarde en détail tous les points présentés et les perspectives pour les prochaines années, on peut sérieusement s’inquiéter.




Un premier travail de recensement de toutes les places de stationnement disponibles aux Contamines a été fait. En tout, on compte 1934 places qui se répartissent entre le sommet de la Frasse et Notre-Dame de la Gorge. Tous ces emplacements ont été créés et aménagés au fil des années pour répondre aux besoins liés au tourisme. Souvent déserts en inter saisons, tous ces parkings sont souvent trop petits quand une multitude de voitures roule dans les Contamines. 

Nous connaissons les problèmes qui se posent en période de pointe. Tous, à de très nombreuses occasions, nous avons tourné plusieurs fois pour trouver une place dans le centre du village en fin d’après-midi de février ou un mardi matin du mois d’août. Et tous, nous avons été témoins de la file quasi continue de voitures stationnées en bord de route entre le parking EDF à la Gorge et le hameau de la Vy, lors des week-ends ensoleillés d’hiver où les skieurs locaux viennent s’ajouter aux nombreux touristes.




La vie et l’économie de notre commune repose sur le tourisme, et nous avons besoin d’attirer été comme hiver des personnes dans notre vallée. Nous devons les accueillir le mieux possible pour leur donner envie de revenir. Faciliter les déplacements et l’accès aux différentes activités sont des éléments primordiaux de cet accueil. Dans ce cadre, il nous semble que tout doit être fait pour avoir, près des différents pôles d’activités, le nombre de places suffisant pour que chacun puisse se stationner facilement. Nous savons que la voiture a pris une place importante dans notre société, dans nos vies de tous les jours. On peut le regretter mais il est difficile de lutter contre ce phénomène. Les voitures sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus volumineuses,… 

Face à ces besoins et aux problèmes récurrents de notre station touristique en matière de stationnement, nous pensions que le PLU apporterait des pistes sérieuses d’amélioration. Malheureusement, c’est tout le contraire qui est proposé : le nombre total de places de stationnement doit être diminué pour passer de 1934 à 1830.  Plus grave encore, ce sont les parcs stratégiques où se situent les plus grosses difficultés qui sont le plus impactés par la disparition des places de parking.

Ainsi dans le centre du village, nous comptons actuellement 173 places (école, mairie, église et Cressoua). Avec le PLU, ce chiffre tombe à 130, avec notamment le parking de la mairie qui passe de 70 à 35. Comment peut-on réellement proposer de tels projets pour l’avenir des Contamines ? Et si seulement, c’était la seule aberration de ce PLU !!!


centre : situation actuelle


centre : situation future


Continuons vers le fond de la vallée et arrêtons-nous près du foyer de ski de fond. Actuellement, 185 places se répartissent sur 4 emplacements autour du pont. Ces parkings sont aussi bien utilisés par les fondeurs que par les alpins et ils sont souvent remplis. Pas suffisamment sans doute, car l’équipe municipale veut réduire le nombre de places à 135 en supprimant celles situées près du rond-point : ces espaces doivent être végétalisés….


stade nordique : situation actuelle


stade nordique : situation future


Le pire arrive quand on approche du Pontet. Les grands parkings situés à cet endroit nous semblent précieux pour assurer l’accueil des visiteurs : en hiver, ceux qui veulent embarquer dans les télécabines et en été, ceux qui viennent profiter de notre base de loisirs. On compte à cet endroit 510 places, un nombre trop souvent insuffisant pour répondre à la demande des automobilistes qui se voient obligés de stationner en bord de route, occasionnant une gêne importante pour le flux des voitures, des cars et des navettes. Au lieu de proposer une solution à ce problème, le PLU préconise très intelligemment de venir supprimer 185 places à cet endroit. Il ne restera donc plus que 325 au lieu des 510 actuelles. A croire que les membres de l’équipe municipale n’ont jamais dépassé le rond-point des Moranches. Que se passe-t-il dans notre mairie ? Un problème de vision générale ? Une opposition collective au tourisme ? Une absence de réflexion ou une adhésion massive à une idéologie ? Toujours est-il que nous avons du souci à nous faire devant tant d’aberrations !!!


parc de loisirs : situation actuelle


parc de loisirs ; situation future


Dans le document de présentation du PLU, nous avons trouvé les explications à cette diminution incompréhensible : il faut effectuer un traitement paysager de ces parkings !! Pour simplifier, ces espaces de goudrons ne sont pas beaux et il faut les transformer en espaces verts en y plantant des arbres. De qui se moque-t-on ? Effectivement, il n’y pas d’arbres actuellement sur ces parkings. Mais à cet endroit il suffit de lever un peu des yeux si on veut de la verdure : des milliers d’arbres sont là de tous les côtés. C’est sans doute l’endroit le plus boisé de notre commune. N’est-on pas là face à la bêtise même des décisions de l’administration qui décrète qu’un parking doit être végétalisé,  qu’il soit situé au beau milieu d’une cité urbaine ou à quelques mètres d’une réserve naturelle. On comprend tout à fait qu’il faut planter des arbres sur les parkings à Villeurbanne, Échirolles ou dans une commune de la banlieue parisienne pour apporter une touche de verdure dans ces univers de béton. Mais à Notre-Dame de la Gorge, est-ce vraiment sérieux ? Comment des élus sensés connaitre notre commune peuvent-ils initier cela : imposer du simili naturel à l’orée de la vraie nature? Ces mêmes élus ont-ils imaginé comment pourra se faire le déneigement en slalomant entre les troncs d’arbres. N’y a-t-il déjà pas assez de difficultés avec les « voitures tampons » qui gênent les chasses-neige et les bulls ?

Au parking EDF à la Gorge, même logique, il faut planter des arbres, il n’y en a pas assez autour. Cela a pour conséquence de faire perdre 110 places de parking. A cet endroit, ce ne sont pas des arbres dont on aurait besoin mais plutôt un revêtement de sol uniforme, un sens de circulation  et des places clairement délimitées. 


la Gorge : situation actuelle


la Gorge : situation future

Pour pallier à ces disparitions de parking du côté de la Gorge, la solution proposée est de créer un immense parking souterrain de 300 places au Lay. Pourquoi pas 500, tant qu’on y est ? Sur le papier tout est simple et facile surtout quand aucune indication n’est avancée sur le coût d’une telle opération et sur les possibilités techniques liées à la nature du sol. La cerise sur le gâteau : le document explique que le Lay avec les 700 places projetées sera le cœur des activités hiver comme été avec la mise en place de navettes pour amener les visiteurs à la télécabine de la Gorge et au parc de loisirs. Imagine-t-on réellement qu’une famille désirant visiter le site de la Gorge va stationner au Lay et prendre une navette ? Que des randonneurs partant pour les lacs Jovet vont commencer leur journée par attendre ce transport en commun ?  Ou que tout simplement des skieurs une fois arrêtés au pied du télécabine du Lay vont faire un détour par la Gorge ? Ils le feront peut-être une fois, certainement pas 2, et combien repartiront sans s’arrêter faute de pouvoir se garer aisément ?


le Lay : projet


Et tout cela a été préparé sans aucune concertation avec la SECMH, directement concernée par ce sujet. N’aurait-il pas été logique et utile d’intégrer les responsables de cette société dans les réflexions pour arriver à proposer des solutions cohérentes à ces problèmes de stationnement ? Mais tout a été réfléchi dans leur dos et ils ont découvert ces projets en même temps que tout le monde. De la même façon, ils ont appris que tous les restaurants d’altitude allaient pouvoir bénéficier d’une réglementation particulière pour faciliter leur agrandissement. Tous, sauf ceux qui appartiennent la SECMH !? Le Signal, l’Etape ne figurent pas dans la liste des restaurants d’altitude. Sans doute un oubli …

Cette partie du futur PLU dédiée au stationnement dans notre commune montre comment celui-ci a été élaboré. Des directives administratives départementales ou régionales doivent s’appliquer sur tout le territoire sans aucune considération des spécificités locales. Il est décidé qu’il faut des arbres au milieu des parkings sans aucune réflexion sur les conséquences pratiques (déneigement) ou économiques liées au tourisme. La même loi doit s’appliquer de la même façon dans une ville de 100 000 habitants que dans une vallée d’altitude. Face à cela, les élus sont censés apporter leur connaissance du terrain et des besoins particuliers des communes pour aboutir à un PLU le plus profitable pour l’avenir.  

A lire ces documents de présentation du PLU, nous pouvons conclure que le maire et ses conseillers n’ont fait que valider ce qui leur était proposé : cela correspond à leur vision de l’avenir de notre village. Lors d’un vote récent en conseil municipal, chacun avait pris la parole pour expliquer au combien ce PLU était parfait et porteur de développement pour les Contamines. A aucun moment, une remarque n’était apparue. Tous étaient satisfaits de voir passer le nombre de places de parking de 70 à 35 dans le centre, aucun n’était choqué de voir 185 places disparaitre à côté du parc de loisirs de la même façon qu’ils ont validé sans état d’âme la suppression de 20 hectares de terrain constructible. Face à cela, nous ne pouvons qu’exprimer notre désaccord total avec ces décisions et nous le répéterons à nouveau au  moment de l’enquête publique de l’été prochain avec, nous l’espérons, l’aide de tous ceux qui sont choqués par ces projets. 


Rendez-vous le 15 Juin pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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