samedi 16 septembre 2017

Des délibérations éclectiques.

L’été 2017 est bientôt terminé et nous n’avons pas encore eu le temps d’évoquer les délibérations votées début juillet. Il faut dire que nous avons été absorbés par les problèmes de l’EPIC, par le projet immobilier du centre et par le PLU, sans oublier la propagande municipale distribuée à grande échelle au frais du contribuable. Il est temps de passer en revue les sujets traités lors du dernier conseil.

Les délibérations ont débuté par la rubrique du personnel communal et la création de postes de vacataires pour l’école (cantine, accueil et activités périscolaires). Cela concerne les éventuels remplacements à effectuer. A ce propos, nous sommes satisfaits de constater que l’école Alexis Bouvard fait partie des établissements qui ont choisi de revenir à la semaine des 4 jours. Les petits contaminards pourront se reposer le mercredi matin !!! 75% des parents s’étaient prononcés pour ce retour en arrière. Début juillet, le conseil d’école a entériné ce souhait.




Les 2 délibérations suivantes concernaient aussi les ressources humaines. Tout d’abord la suppression et la création de postes pour correspondre à l’avancement des agents municipaux puis un changement pour le régime indemnitaire du personnel communal.  Rien de bien passionnant mais une mise à jour nécessaire pour le bon fonctionnement de la commune.

Changement de sujet ensuite avec le projet de la centrale hydroélectrique dans le Bonnant. Nous avons souvent évoqué ce sujet dans nos précédents articles. Il s’agit cette fois de la signature d’une convention pour les travaux de protection de la berge en rive gauche, plus précisément sous le centre UCPA. D’autres travaux sont à prévoir aux endroits où des affluents se jettent dans le Bonnant. Mais à chaque fois, nous devons nous contenter de ces informations sans aucun complément d’explication. Quand commenceront les travaux ? Combien de temps dureront-ils ? Quand la centrale entrera-t-elle en service ? Comme pour tant d’autres sujets, il serait tellement plus intéressant que ces séances de conseil soient l’occasion de partager des informations plutôt que d’enchaîner des votes le plus rapidement possible. Malheureusement, cela dure depuis 3 ans et nous sommes bien partis pour que cela en soit ainsi jusqu’à la fin du mandat …. «Allez, allez, pas d’discussion, allez, allez, exécution » comme chantait Bourvil.




D’autres conventions étaient au programme. La première concerne des communes du Pays du Mont-Blanc. Cordon, Domancy, Passy, Praz sur Arly, Sallanches et les Contamines se sont associés dans une action pour la protection de l’atmosphère : les véhicules communaux qui doivent être remplacés le seront par des véhicules électriques. Pour faire des économies, des commandes groupées seront réalisées par ces 6 communes. Nous ne pouvons que saluer cette initiative en regrettant que les 4 autres communes de la « Com Com » Pays du Mont-Blanc ne participent pas à cette opération. Il reste à espérer que cela ne sera pas qu’un vœu pieu et que lors du remplacement des véhicules, ceux-ci le seront effectivement par une version électrique. 




Le maire des Contamines semble, depuis sa rencontre avec Ségolène Royal alors ministre de l’environnement, avoir été touché par la Grâce et œuvre désormais pour la protection de l’environnement. Les années précédentes, nous avions eu droit à de multiples feux d’artifices à la moindre occasion, même quand cela était interdit par le Préfet pour raison de pollution. On l’a constaté en décembre 2016 : les enfants des écoles n’avaient pas le droit de sortir en récréation, mais le maire des Contamines faisait tirer un feu d’artifice….  Il y a juste un an, beaucoup étaient surpris d’en voir un autre tiré au Pontet lors du rassemblement des ânes et mulets pour une poignée de spectateurs. Cette année, changement de programme : plus aucune fusée dans le ciel contaminard. Le 14 juillet : rien. Le 15 août, rien non plus. Quant au rassemblement des ânes et mulets, cette animation qui devait être récurrente a disparu des festivités …. Aux personnes étonnées par cette suppression des feux d’artifices, il a été expliqué que cela a pour but de protéger l’atmosphère. « Atmosphère, atmosphère…. », elle a bon dos l'atmosphère !!! Le trou des 400 000 euros dans les finances de l’EPIC va laisser certainement encore d’autres blancs dans les animations . On a généreusement dépensé l’argent public pendant ces dernières années. Le temps des restrictions est arrivé, fini le temps des concerts avec Black M, Kungs et compagnie. Cet été, c’était soirée nature, concert à l’église et apéro-golf.  « La cigale ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue…. »




Revenons aux délibérations, avec celles concernant le relais TDF du Baptieu. Celui-ci est installé sur un terrain privé que loue la commune. Par ailleurs, la commune sous-loue ce terrain à la société TDF. Tout cela est encadré par des conventions. Il nous semblerait plus logique que TDF loue directement le terrain à son propriétaire mais un règlement quelconque doit empêcher cela. Pourquoi faire « simple » quand on peut faire « compliqué » ? C’est pire pour le relais de Saint-Nicolas. Celui-ci est situé sur une parcelle appartenant à la commune de Saint-Gervais et géré par l’Office National des Forêts. Un bail lie l’ONF et la commune des Contamines qui fait payer un loyer à la société TDF pour ce relais de télévision. Si vous avez compris : "Bravo". Pour nous, cela reste très obscure… surtout quand nous apprenons que nous devons approuver ces conventions mais que le montant du loyer n’a pas encore été fixé.




Le conseil s’est poursuivi avec des sujets d’urbanisme. En plus des délibérations pour le projet immobilier du centre (voir les articles des semaines précédentes), nous devions nous prononcer sur l’acquisition d’une parcelle de terrain par la commune. Suite à la construction de l’immeuble le Solaret devant la Cité Montjoie, une régularisation foncière était devenue indispensable pour un élargissement de la route d’accès à la Cité, notamment pour les cars. La commune se porte acquéreur des parcelles où se situe le mur entre le nouvel immeuble et la maison familiale. Mais le but de la commune est aussi de créer un passage piétons qui pourrait relier les Loyers au centre du village en passant devant l’ancienne garderie (et ancienne bibliothèque). 




Dernière partie du conseil : les finances de la commune. La première délibération concerne l’aire de jeu des Loyers. Le montant total des travaux est de 100 000 euros. (75 000 pour les jeux + 25 000 pour l’aménagement du terrain). Une subvention de 40 000 euros est sollicitée auprès de la région Auvergne-Rhône Alpes. Aucun abri n’est prévu, aucune barrière de sécurité n’est montée, aucun point d’eau n’est sorti de terre, … Des arbres vont être plantés au nord de cet espace pour faire de l’ombre ... aux arbres voisins…… On va nous taxer d’être de mauvaise foi, mais force est de constater que rien n’est jamais finalisé avec cette municipalité.




Les associations du village ont dû faire leur demande de subvention avant le 31 décembre 2016. Ce n’est que 6 mois plus tard qu’elles ont pu savoir si la somme sollicitée leur était accordée. On ne peut que regretter ce délai si long entre la demande et la réponse de la commune. Qu’il doit être compliqué pour ces associations de gérer leur budget dans ce contexte. Les conseillers doivent valider les sommes attribuées. Mais comment juger sans aucune information annexe ? Pourquoi attribuer 1000 euros aux pompiers des Contamines et 4 000 euros au curling ? Pourquoi l’école de musique reçoit 6 700 euros ? Mystère… Concernant le curling, l’année dernière le conseil avait voté deux fois 2 000 euros de subvention, c’était soi-disant une erreur…. Thierry Mirabaud a confirmé le chiffre de cette année quand Lydie a dit  «  ce sera plus simple comme ça ».

Le conseil s’est terminé avec le vote des tarifs pour la saison d’été. Le 6 juillet, ce n’est pas trop tôt !!! Peu d’évolutions notables à part celle du prix du « Conta Pass été ». Les plus fidèles de nos lecteurs doivent se souvenir de nos articles de l’an dernier dans lesquels nous marquions notre total désaccord avec la hausse spectaculaire du tarif de ce « pass ». A un prix de 90 euros par personne et par semaine il était de loin le moins intéressant de toutes les stations françaises. Il faut croire que nous n’avions pas totalement tort puisque les tarifs de ce « pass » sont divisés par 2  cet été. 44 euros au lieu de 90 pour un adulte et 35 euros au lieu de 60 pour un enfant. La version famille était à 299 euros en 2016, elle passe à 94 euros pour cet été. Nous en déduisons que ce « pass » est resté dans les tiroirs l’an dernier.. Les clients fidèles des Contamines doivent avoir de grandes difficultés pour comprendre ces variations extrêmes des prix. Il est évident en tout cas, que rien ne justifie les tarifs proposés par l’EPIC. Ceux-ci ressemblent plus à des choix « coups de tête » que des décisions issues d’une analyse budgétaire et marketing.




Ces tarifs du parc de loisirs ont été complétés par ceux du restaurant du lac. Un établissement qui semble avoir eu  des problèmes de gestion de personnel cet été. Pendant une période, une affiche demandait aux clients de venir se servir au bar et de débarrasser leur table.  Les cadres de l’EPIC ont été mis à contribution pour assurer le service certains week-ends. Des clients ont été très surpris d’être servis par la directrice de l’EPIC et par le DGS. Une nouvelle mission dans  leur fiche de poste ? Aurons-nous un jour des explications à tout cela ?

Rendez-vous le 1er Octobre pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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Le compteur des visites est, ce vendredi 15  septembre, à 180 376

vendredi 1 septembre 2017

Des tracts et des détracteurs.

Cet été les fans de lecture ont été gâtés. Ils ont reçu dans leur boîte aux lettres, comme l’ensemble des habitants, les nouvelles moutures de la communication de l’équipe municipale. En juillet, un spécial « centre village » et en août « la lettre du maire ».  Et comme nous sommes directement mis en cause, et ce à plusieurs reprises, nous avons souhaité apporter quelques précisions.

Avant de nous intéresser au fond, des remarques s’imposent sur la forme.  Le moins que l’on puisse dire est que l’équipe municipale ne lésine pas sur la dépense publique pour les besoins de sa communication, qui ressemble de plus en plus à une réelle propagande de campagne électorale. Nous ne saurons forcément jamais combien a coûté cet envoi en nombre par la poste,  avec plusieurs destinataires par foyer et une impression sur un papier d’une qualité remarquable. Une belle somme sans doute, sans compter le salaire de la chargée de communication envoyée pour distribuer ces tracts dans tous les commerces et autres lieux de passage de la commune. 




Le manque de continuité de la communication du maire et de son équipe est plutôt étonnant.  A l’été 2014, nous recevions le premier bulletin d’information « Des promesses aux actes » numéro 1. Un an après, c’était « Les Contamines à la une » - numéro 1 qui a eu droit à son numéro 2, en septembre 2016. Et depuis 3 hors-séries sont parus, mais plus aucune trace de la série « Les Contamines à la une ». A la place, nous avons droit à « La lettre du maire ». Premier numéro d’une longue série ? Impossible à prévoir. Peut-être recevrons-nous les hors-séries de la lettre du maire… Le fil conducteur est tellement décousu qu’il est inexistant. 




Revenons au contenu de ces 2 documents. A la lecture du spécial « centre du village », nous espérions découvrir une multitude d’informations sur l’avenir du centre des Contamines. Nous sommes restés sur notre faim. Il faut atteindre la sixième page pour avoir du concret et encore toutes les esquisses des aménagements intérieurs présentées comportent la mention « photos non contractuelles ». Nous apprenons donc que ces bâtiments contiendront des chambres, un hall de réception et une piscine et  qu’il y aura des canapés dans les salons des appartements. Nous voilà bien avancés.




Nous ne reviendrons pas sur la page présentant les hauteurs du bâtiment et l’expression « côté place » répétée à plusieurs reprises pour cacher les 21 mètres atteints par les autres côtés (Cf notre dernier article). Ce projet est annoncé comme celui qui va changer la commune. Malheureusement, c’est exactement ce que nous craignons. Pourquoi vouloir changer notre village ?  Il a juste besoin de quelques aménagements, pas de grands projets immobiliers construits sans respect de tout ce qui fait son charme.




Les schémas présentés sur la dernière page posent plus de questions qu’ils ne donnent de réponses. Nous avons compris que les voitures devront traverser un bâtiment pour accéder aux places de stationnement. Par où passeront les engins chargés du déneigement ? Et quelle nuisance pour les occupants de ce bâtiment !!! Parlons du stationnement : il est précisé " 72 places avant / 72 places restituées" . Actuellement, le parking comprend 85 places sans compter celles situées entre la boucherie et le bâtiment du Grizzli, au pied de l’escalier. Ce projet aboutira clairement à une réduction du nombre d'emplacements. Et nous ne voyons pas comment 72 voitures pourront entrer dans l’espace restreint qui restera. Si l'on fait le compte les véhicules qui peuvent se garer actuellement le long du talus comme indiqué sur le schéma + une dizaine sur la place, on est loin des 72 annoncées. 




Les informations concrètes s’arrêtent là.  Aucun calendrier n’est donné sur les prochaines étapes. Au lieu de parler de l’avenir, le maire et son équipe reviennent sur le passé : 3 pages pour dénigrer le projet de l’ancienne municipalité et 2 pages pour « parler procédure ».

Le maire semble passionné pour ne pas dire obsédé par les actions de l’équipe précédente. Il connait par cœur tous les dossiers d’avant 2014 : les comptes rendus du cabinet Lefevre Pelletier de 2013, les dépenses liées à ce dossier à l’euro prêt, la structure de l’entreprise Rubin Paris dans les moindres détails, l’ensemble des délibérations votées,  … et toutes les dates des décisions prises en 2013 et en 2014. Nous pouvons lui être reconnaissants pour ce travail de recherche approfondi. Mais nous aurions aimé, et cela eut été largement plus bénéfique pour les comptes de la commune, qu’il mette autant d’énergie et de précision pour étudier et suivre la comptabilité de l’EPIC dont il est le président et par conséquent le principal responsable.

Le projet de l’ancienne municipalité avait une autre optique, une autre philosophie que celui qui risque de voir le jour. L’argent retiré de la vente des parcelles (2 500 000 euros) devait être investi totalement pour un aménagement amélioré du centre du village : des constructions respectueuses du cadre et des paysages, une architecture inspirée des fermes locales, une place nettement agrandie, des locaux pour les services touristiques (Office du tourisme, bureau des guides, poste et ESF). On peut ajouter 120 places réelles de stationnement publiques et la création d'un accès direct au parking pour laisser la place entièrement aux piétons. Les bureaux de la mairie auraient été déplacés au rez-de-chaussée pour favoriser l’accueil du public sans nécessiter des travaux destinés aux personnes à mobilité réduite, qui d’ailleurs ne sont toujours pas programmés.


Cœur de village : une des architectures proposées

Certes, ce projet pouvait contenir des éléments critiquables comme toute action publique mais très loin de l’inventaire à charge contenu dans ce document et basé sur des chiffres et une interprétation éloignés de la vérité. Revenir sur chaque point serait long, fastidieux et finalement aussi peu intéressant que ce document. Le maire et son équipe peuvent continuer, s’ils n’ont rien de mieux à faire, de reprendre tous les dossiers de 2008 à 2014  et s’en servir pour remplir leur bulletin d’information jusqu’à la fin de leur mandat. Les habitants et les électeurs de cette commune ne sont pas dupes et aussi crédules que veut bien le croire l’équipe municipale.




Ce document n’est pas seulement utilisé par l’équipe municipale pour critiquer l’ancienne municipalité : quelques passages nous sont aussi destinés. Nous sommes ravis de compter, parmi nos nombreux lecteurs, le maire et ses conseillers qui notent, entre autres choses, notre « incohérence spectaculaire ». Mais cela n’était qu’une introduction aux longs paragraphes qui nous sont consacrés dans « la lettre du maire » distribuée récemment.

En lisant ce dernier document, nous avons découvert que nous détenions un pouvoir considérable sur les habitants des Contamines. D’après le maire, en utilisant la mauvaise foi et la désinformation, nous instrumentalisons la population à des fins politiques ignorantes de l’intérêt collectif et nous mettons en danger l’unité du village. Rien que ça. Que de qualificatifs pour 2 conseillers qui ne font que tenir un blog !!!




Contrairement à l’équipe municipale, nous ne pensons pas que la population des Contamines puisse être instrumentalisée. Les habitants de ce village sont assez intelligents pour se faire leur propre opinion sur les différents dossiers que nous abordons. Nous apportons notre vision des choses en complément de la communication qui sort de la mairie, nous sommes persuadés que chacun est capable de faire le tri et d’avoir ses propres idées.

Dans son texte, le premier magistrat écrit que nous devons « cesser les querelles de clocher stériles et nous mobiliser autour de projets communs au-delà de conflits ridicules ». Nous aimerions rappeler que dès le lendemain des élections nous avons cherché à participer à la vie de la commune en intégrant plusieurs commissions municipales et le comité directeur de l’EPIC. Nous nous sommes présentés à chaque occasion. Nous pensions que l’avenir du village avait besoin de la participation de tous. Nous avons été repoussés et écartés systématiquement. 




Mais nous n’avons pas été élus pour faire de la figuration. Nous nous exprimons dans la mesure du possible en réunion du conseil, nous votons avec nos idées pour ou contre les délibérations proposées, sans faire de l’opposition systématique contrairement à ce qui nous a été reproché par un élu de la majorité, lors d’un conseil. La lecture des comptes-rendus le prouve de manière factuelle.  Et nous avons décidé de créer ce blog pour exprimer nos points de vue aux habitants permanents ou non  : aucun bulletin municipal n’étant publié, par conséquent, l’opposition ne peut pas avoir de place d’expression via la mairie.

A l’heure de faire le bilan de mi-mandat, le maire sort donc l’argument facile d’une opposition pernicieuse pour relativiser ses échecs. En résumé, quand ce n’est pas à cause de la « gestion catastrophique » de l’ancienne municipalité, c’est à cause de la mauvaise foi de l’opposition que rien ne s’est passé comme prévu depuis 2014. Le bilan est maigre et les 2 pages sont remplies de projets qui font penser plus à un début de campagne électoral qu’à un bilan de mi-mandat.

  • Le centre village dépend pour sa réalisation de la création de la zone UH1 du futur PLU. Un PLU qui, selon ce document, sera revu dès sa finalisation pour le faire évoluer…. Au gré des futurs projets immobiliers du maire ?
  • La Zac du Plane, un vaste programme immobilier de logements sociaux dont la réalisation n’est pas assurée.
  • La piste ski-roue et la rénovation de la ferme au pied des tremplins. Un projet déjà élaboré par l’ancienne municipalité et subventionné à 70% sous le nom de « stade 4 saisons » a été balayé par le maire en 2014. Pour repartir il faut redemander des subventions…. Et là, ….. le refus de ces subventions par l’équipe municipale risque de jouer en défaveur de ce projet qui serait formidable pour les Contamines.


  • Des projets hôteliers qui vont et viennent….
  • La maison du Tour du Mont-Blanc qui peut être une belle réalisation si elle est réfléchie et construite avec sérieux mais dont l'emplacement n’est pas forcément idéal. Sa réalisation dépend de l’attribution d’hypothétiques subventions. 
  • La liaison de ski qui relierait les Contamines à l’Espace Diamant sur laquelle le maire n’a aucun pouvoir ni influence. Elle concerne la commune d’Hauteluce et les sociétés de remontées mécaniques.
  • La centrale électrique, un projet débuté sous l’ancienne municipalité.

Et les réalisations ?
  • La patinoire : la modernisation du site était dans tous les programmes, mais cet équipement atteint des sommes faramineuses….. Celles-ci sont dues aux changements de positionnement de la patinoire et aux nombreuses indécisions relatives aux travaux comme chacun a pu le constater.
  • La poste n’est malheureusement pas aussi souvent ouverte que l’écrit le maire ou alors elle l’est mais il n’y personne à l’accueil puisque le personnel de l’EPIC est occupé dans ses locaux….
  • La garderie à l’année était également dans tous les programmes et une nécessité pour le village. 
  • La création d’un cabinet médical flambant neuf avec tout le matériel acquis avec l’argent public dont les chiffres avancés par le maire ne correspondent à rien et qui est désespérément vide de tout médecin. En juin 2014, le maire a chassé un traumatologue réputé…

  • L’Office du Tourisme : pas un mot de la gestion malheureuse de cet organisme dont le maire est le président et qui accuse un trou de 400 000 euros…. Nous espérons que ce sera la seule mauvaise surprise de cette gestion abracadabrantesque ! Nous pensons que les habitants du village attendent des informations sur son fonctionnement et son budget et non pas la liste des distinctions attribuées sur internet et qui ne sont représentatives au final de pas grand-chose.
  • La vente du camping municipal au prix de 724 000 euros comme inscrit sur le compte rendu du conseil du 22 septembre 2015. Le terrain et le bâtiment du camping vendus au prix de  862 000€ mais une indemnité de résiliation anticipée de 138 000€ a été accordée aux acquéreurs.  Donc 862 000-138 000€ = 724 000€. On est loin des 950 000€ avancés par le maire. Encore une fois celui-ci a des difficultés avec le maniement des chiffres ….
  • Budget : la sortie de l’emprunt toxique contracté avant 2008 a été rendue possible par la création du fond de soutien par l’Etat mais l’emprunt n’est en aucun cas soldé comme inscrit dans la lettre du maire…. Il est écrit qu’une rumeur circulait à notre sujet : nous n’en avons jamais entendu parler. Effectivement, le maire et son équipe sont les seuls décisionnaires et responsables  puisque nous avons été évincés de toutes les commissions et nos avis n’intéressent pas cette équipe.
Quel est l’intérêt de cette phrase ?

Et que dire de la rénovation de la salle de la Réserve Naturelle au prix de la disparition d’une association très active ?


Enfin d’autres éléments de ce bilan font réellement sourire : une couche de peinture sur les poteaux et un mur de la salle principale de l’Espace Animation est décrite comme « une salle d’animation entièrement rénovée et accueillante réhabilitée dès 2014 ». De la même façon, la coupe de quelques arbres et 50 mètres carré engazonnés se voient décrits comme un réaménagement paysager du lac du Pontet. Et on nous accuse de mauvaise foi … L’art du maniement des grands mots pour camoufler d’autres maux.




Nous terminerons par une citation, puisque que cela semble être à la mode. Non pas de Nietzche qui ne s’est pas contenté d’écrire sur la mauvaise foi, mais qui a violemment critiqué la démocratie dans son œuvre, mais plutôt d’Honoré de Balzac qui disait « L’opposition, c’est la vie ». 

Rendez-vous le 15 septembre pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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