dimanche 18 novembre 2018

Travaux : attention danger !!!

Chaque année, les mois de septembre, d’octobre et de novembre sont propices à divers travaux à travers la commune. Entre la saison estivale et l’arrivée de la neige, il ne faut pas traîner, quoique, cette année, les conditions météorologiques favorisent les entreprises. Mais ça peut vite changer !!!

Pour cet automne 2018 nous sommes gâtés côté travaux entre l’impressionnant chantier autour du torrent d’Armancette, celui dans le Bonnant, du bétonnage à la patinoire et la préparation des pistes de ski-roues entre le Barratet et le parc de loisirs. Cela veut-il dire que la commune a explosé son budget d’investissement ? Pas vraiment puisqu’une bonne partie de ces ouvrages est financée par des partenaires de la mairie : le SM3A prend en charge les terrassements d’Armancette et la centrale hydro-électrique en cours d’installation dans le Bonnant est payée par l’entreprise Quadran. 




Comme souvent depuis 4 ans, nous avons très peu d’informations sur ces travaux que nous voyons évoluer jour après jour sans vraiment toujours comprendre le but de tous ces aménagements. Quand cela prendra-t-il fin et surtout à quoi tout cela aboutira-t-il ? Pour les travaux d’Armancette, nous pouvons trouver sur le site internet de la mairie un schéma et un calendrier des travaux. C’est mieux que rien mais c’est le minimum syndical !!! Nous avons déjà évoqué des questions liées à ce chantier et aux conséquences pour les activités environnantes (piste des Loyers, garderie et jardin d’enfants, parking, …). A maintenant un mois des vacances scolaires de Noël, toutes ces questions restent sans réponse et ce n’est pas l’observation du chantier qui peut nous rassurer sur ces points.

Nous avons une autre interrogation sur ce chantier au sujet de la sécurité sur son périmètre. Ainsi, on peut s’étonner que rien n’ait été prévu pour les piétons qui doivent traverser cette zone entre le pont d’Armancette et le pont des Loyers. Ces personnes se retrouvent fréquemment au milieu des engins de chantier et des camions qui évacuent les matériaux. Sans parler des blocs de pierre manipulés par les pelleteuses qui pourraient dévaler jusqu’à la route. Pour un chantier d’une telle ampleur, tout cela est étonnant.




Un peu plus bas, se déroulent les travaux pour la centrale électrique du Plan du Moulin et la mise en place de la conduite forcée entre le pont des Loyers et le bas du village. Certes, des panneaux ont été installés l’an dernier pour présenter le projet, mais depuis aucune information n’a été donnée sur son avancée. Cela est bien dommage vu le nombre de personnes qui s’arrêtent sur le trottoir du pont des Loyers pour observer les installations en contrebas. Sans doute aimeraient-elles en savoir un peu plus …. La fin des travaux avait été annoncée pour cet automne 2018. Interrogé au printemps dernier à ce sujet par un journaliste de Radio Mont Blanc, le maire avait expliqué que « si tout va bien, les travaux devraient prendre fin à l’automne pour une mise en service d’ici à la fin de l’année 2018 ». Cela n’a pas l’air d’être le cas.

Autres travaux dans le même secteur, ceux entrepris le mois dernier à côté de la patinoire. Celle-ci a été installé pour la saison d’hiver. Espérons que tout fonctionnera mieux que l’hiver dernier. Qui sera responsable de la gestion de cette activité ? Pour la saison 2017/2018, l’EPIC avait préféré confier cette tâche à la société « Color Production » et cela n’avait pas été une réussite (qualité médiocre de la glace, conditions d’accueil rudimentaires, fermeture anticipée au 12 mars …). Même le maire avait reconnu que « c’était loin d’être génial, ce n’était pas satisfaisant et il faut qu’on rouvre ce dossier-là ». Espérons que depuis le dossier a bien été rouvert et pas trop vite refermé. 




En attendant d’en savoir plus sur la gestion de cet hiver, nous avons pu remarquer la construction d’une dalle en ciment à côté de la patinoire. Mais comme aucun panneau de permis de construire n’est affiché à proximité, il faudra attendre 2019 pour connaitre le but de ces travaux de maçonnerie et voir ce qui s’élèvera sur cette dalle. Les algécos seront probablement posés sur la dalle en béton à cet endroit.

Le quatrième chantier important de cet automne a été celui des pistes de ski-roue. Il avait commencé sans attendre la fin de la saison estivale et a été, finalement vite réalisé. D’après les informations que nous avons pu obtenir la préparation des pistes est maintenant terminée et tout est prêt pour le goudronnage qui sera effectué au printemps prochain. Cela a l’avantage de répartir le coût sur les budgets des années 2018 et 2019. Nous nous réjouissons de l’avancée de ces travaux et la création de cet équipement attendu depuis de nombreuses années.




Il y a les travaux réalisés cet automne, et il y a ceux annoncés pour l’année prochaine. Et juste à côté de ces pistes de ski-roue, un chantier va être lancé au printemps. Il s‘agit de la création d’une nouvelle section du chemin du Baroque entre les Hameaux du Lay et le parking du ski fond pour éviter aux piétons de marcher le long de la départementale. A cela s’ajoute la « fameuse » transformation du chemin du Praz entre le parking et la base de loisirs. En septembre, l’avis d’appel public pour trouver une entreprise a été publié et sa lecture nous donne des informations intéressantes mais aussi inquiétantes. 

Tout d’abord, grâce au plan nous en savons enfin un peu plus sur l’emplacement du chantier. Le nouveau chemin partira du Barratet dans le prolongement du chemin actuel en longeant le Bonnant et poursuivra de ce côté-là du champ pour aboutir à côté du pont des Moranches. (voir croquis ci-dessous). 




Pour le chemin du Praz, il n’y a pas de surprise, tout le monde connait son emplacement. Mais le schéma (avec tracé en bleu) montre que les travaux ne s’arrêteront pas au niveau du terrain de foot et de l’accès au restaurant du parc mais se poursuivront plus loin jusqu’au croisement avec le chemin venant du lac de baignade. On peut d’ailleurs voir que les travaux concernent aussi la partie qui passe à côté du terrain de pétanque, de l’accueil du lac de baignade, sous les installations de l’accrobranche pour aller rejoindre le pont à l'entrée du parc.




La lecture du cahier des charges permet de savoir ce qui va être concrètement réalisé. Pour la création du nouveau chemin, les travaux comprennent le déboisement/débroussaillage, le décapage de la terre végétale sur 40 cm, un empierrement, la mise en place d’un géotextile, le compactage d’un matériau type Salève sur 10cm et le traitement des bordures. Et pour le chemin du Praz, cette partie qui est soi-disant en si mauvais état, presque inutilisable selon les commentaires du maire et qui nécessite d’urgence une rénovation, quel est le programme ? Selon toujours ce document officiel de la mairie, le chemin va être reprofilé entre le secteur du ski nordique et la base de loisirs sur environ 780 mètres de long. Que veut dire reprofilage ? il s’agit de la mise en place d’une couche de réglage et d’un géotextile, du compactage d’un matériau type Salève entre 5 et 10 cm et du traitement des bordures. 

Nous sommes très inquiets en lisant ces éléments. Que viennent faire du géotextile, du compactage et un traitement des bordures sur le chemin du Praz ? C’est vraiment n’importe quoi, de l’argent qui va être gaspillé inutilement. Pour qui ? pour quoi ? Le cheminement va bel et bien perdre son aspect actuel qui faisait tout son charme pour devenir un chemin bien plat, bien lisse, bien « urbain » et sans lien avec son histoire et la nature qui l’entoure. On avait jusqu’ici un sentier en forêt, longé par un petit ruisseau, avec quelques creux et quelques bosses et on va se retrouver avec un vulgaire trottoir de 800 mètres de long. Quelle misère !!!




Pour se donner une idée de ce que cela va donner, des travaux ont été effectués cet été au sein même du parc de loisirs du Pontet. Le chemin qui va du pont vers les tennis a été restructuré et couvert de cette fameuse pierre du Salève…. On voit bien que le parc perd ici son authenticité et cela ressemble aux allées de parcs d’attractions qui misent tout sur la superficialité ! Le chemin du Praz, le chemin du Baroque va ressembler aux allées de Disneyland !!!!! 




Plus aucune nature depuis le Lay jusqu’à la Duchère ! Nous ne disons pas bravo à cette équipe qui dénature ce lieu historique si représentatif de l’esprit de village de montagne ! Heureusement l’idée première de goudronner ce chemin a été abandonné mais la volonté de pervertir ces lieux est bien présente et tenace. Ces travaux se feront avec l’argent des contribuables que nous sommes et nous n’avons pas un mot à dire à ce sujet ! Allons-nous laisser faire ce saccage annoncé ? Une fois que cette zone sera abimée à tout jamais, et ensuite, quel espace vierge va devenir le nouveau jeu de massacre du maire ? Le chemin de Colombaz ? Celui d’Armancette ? Va-t-il installer de la pierre du Salève le long du Bonnant jusqu’à Saint-Gervais ? Jusqu’où va-t-il aller pour dénaturer notre village ?




Et pour réaliser tout cela, mettre en place la couche de réglage et le géotextile et compacter le matériau, les engins vont devoir entrer en action. Pelleteuses, bulls et camions seront nécessaires. On n’ose imaginer comment sera ce secteur à l’issue des travaux. Le cahier des charges se termine par la phrase « Quelques zones humides bordant le chemin du Praz, toutes les précautions devront être prise pour éviter ces secteurs et ne pas les impacter durant les travaux ». Mais au lieu de nous rassurer cela nous inquiète : il faut comprendre que ces zones humides risquent donc d’être mises en danger par ce chantier. Il faut dire qu’on s’en doutait… On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs !!! Sauf que dans ce cas-là, les dommages ne pourront pas être rattrapés. Ces zones humides sont riches en bio-diversité et elles sont à préserver à tout prix. Les travaux vont forcément impacter la faune et la flore, la pollution des engins de chantiers peut être dramatique pour la multitude de vie qui foisonne dans ces lieux.

On a connu les travaux de cet automne 2018, attention à ceux du printemps 2019 !!!


Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


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jeudi 1 novembre 2018

Tout va très bien, Madame la Marquise.

Il était à peine arrivé, le voilà déjà reparti. Pascal Favier avait pris ses fonctions de directeur de l’office de tourisme en mai dernier, il les a quittées ou les quittera dans les prochains jours. Dans la série du turn-over record des Contamines depuis 2014, voilà encore un élément au dossier. Bien sûr nous n’avons pas eu connaissance des tenants et aboutissants de ce départ surprise, mais on peut se douter d’un désaccord profond entre Pascal Favier et son supérieur hiérarchique, à savoir le maire des Contamines, président de l’EPIC. 



Pourtant rien ne laissait présager cette fin de contrat précipitée. Fin septembre, Pascal Favier présentait fièrement la nouvelle brochure de l’hiver 2018/2019, préparait une réunion de début de saison pour décembre et annonçait ses projets pour les années à venir. Alors que s’est-il passé depuis ? Des reproches du maire sur telle ou telle chose ? Serait-il celui qui paie les erreurs de la mairie lors du combat des reines ? Le refus du directeur d’obéir à certains ordres ? Nous aurons beau poser des questions lors d’un prochain conseil municipal, on entend déjà le maire nous expliquer « que le directeur a choisi de donner une nouvelle orientation à sa carrière », comme répondu précédemment pour chaque personne qui a préféré s’éloigner de cette hiérarchie pesante. Qui peut croire encore à ces affabulations ?

Notre station est tout droit partie pour un second hiver consécutif sans directeur à l’office de tourisme : rappelons-nous, l’an dernier, Christophe Gernigon purgeait sa peine. On peut donc penser qu’Annick Roger va retrouver sa casquette de directrice par intérim. Elle a même déjà commencé à reprendre du service. Certains ont pu l’apercevoir sur France 2 dans le journal télévisé du matin dans le cadre d’un reportage sur l’essor du biathlon dans les stations françaises. Avec ces quelques secondes pour dire à 2 reprises que la fréquentation du biathlon a augmenté de 15% dans notre village, il n’est pas certain que cela fasse faire un bond aux réservations pour cet hiver. On ne peut que regretter ici le retard qu’ont subit les Contamines à cause de la politique incohérente menée depuis 4 ans et demi : une fois on ne veut plus du biathlon, puis on fait un retour en arrière et on ré-invente l’histoire….



Nous constatons donc que les ennuis de l’EPIC s’accumulent. Les finances sont au plus mal depuis des mois, maintenant le navire n’a à nouveau plus de capitaine. Va-t-on pouvoir éviter le naufrage ? Pour une commune qui vit exclusivement du tourisme, cela devient gravement préoccupant. Dans un monde du tourisme sans cesse en évolution, avec une concurrence forte des autres stations et des destinations internationales et dans un contexte difficile pour les sports d’hiver, nous ne pouvons pas continuer cette simple gestion des affaires courantes liée à une recherche continuelle des économies. La gouvernance des années précédentes a été désastreuse pour les finances de l’EPIC. Et quand les caisses sont vides, il est très difficile de se relancer. Avec une absence de communication importante dans les médias, aucun événement d’envergure organisé, des animations en saison au rabais, voilà la station enfermée dans un cercle vicieux.



Et quelle est la réaction de l’équipe municipale face à cela ? Le silence complet, l’omerta pourrait-on dire. Aucune information de transparence ou de vérité. C’est comme dans la chanson « Tout va très bien, Madame la Marquise » !!! Les finances sont dans le rouge vif, les directeurs sont remerciés les uns après les autres, mais tout va très bien… Vous remarquerez d’ailleurs que la mairie multiplie les communications, lettre du maire, newsletter, jamais l’EPIC n’est évoqué. C’est étrange, non ? D’ailleurs depuis 2 ans maintenant, la signature officielle du maire a perdu le titre de « Président de Contamines Tourisme ». Les titres ronflants devenus gênants disparaissent comme par enchantement, mais pas l’ambiance conflictuelle.

Heureusement, le directeur avait dû sentir venir les problèmes. En professionnel du tourisme, il avait anticipé la préparation des brochures de l’hiver, notamment le guide pratique avec toutes les activités et les tarifs. Rarement, cette publication n’a été prête aussi tôt. Généralement, on attendait le mois de novembre pour avoir les informations les plus complètes et les ajouts ou modifications de dernière minute. Mais cette année tout est prêt en avance. D’ailleurs, nous noterons qu’une fois de plus, tous les tarifs censés être validés par le conseil municipal avant publication, sont déjà disponibles et écrits noir sur blanc. Fin décembre, lors d’un supposé conseil municipal, le maire nous demandera dans le cadre d’une délibération si nous validons ces tarifs … Et quand nous lui ferons encore une fois remarquer ce décalage, il nous répondra « c’est une coquille » ou, « je vous entends »… On voit bien le rôle laissé aux conseillers municipaux par le maire et ses adjoints, qui entre huis-clos abusifs et non respect de la chronologie bafouent ainsi les règles. 


En comparant avec la brochure de l’année dernière, nous pouvons déjà lister les hausses de tarif que nous devront valider. Une autre augmentation est intervenue récemment, mais celle-ci ne figure pas dans ce document. Il s’agit de celle de la taxe de séjour votée lors du dernier conseil municipal, à huis-clos, après la visite des gendarmes. Les tarifs pour 2019 sont maintenant fixés au maximum légal. Par exemple 0.90 euros par personne et par nuit pour les 2 étoiles, 1.50 euros pour les 3 étoiles. Seuls les 4 étoiles restent en dessous du maximum possible avec 2 euros au lieu de 2.30 euros. Une question se pose : notre station propose-t-elle réellement des prestations qui méritent de faire payer les touristes au maximum ? Ces taxes ont été revues à la hausse dans le but de renflouer les caisses de l’EPIC….. En attendant d’imposer une hausse des impôts pour combler le déficit aggravé de cette gestion scabreuse ?



Revenons à la nouvelle brochure. Sa lecture permet d’avoir quelques informations sur les nouveautés de 2019. On nous annonce l’arrivée du ski-joëring et du golf sur neige. En revanche la yourte a totalement disparu. Elle avait pourtant fait les gorges chaudes du maire et de son acolyte Antoine Boisset. Une autre disparition nous interpelle grandement, il s’agit de celle des champions des Contamines. Pas un mot sur les jeunes sportifs qui portent l’image des Contamines sur les différentes pistes, alpines ou nordiques. Sans doute, l’EPIC n’a plus les moyens de sponsoriser les champions. Ou alors, est-ce un choix politique délibéré ? Dans les deux cas, nous ne pouvons que regretter cette décision. 

Plus qu’un simple nom sur un bandeau, cette aide financière de la commune symbolisait le soutien des habitants du village pour les jeunes sportifs, ambassadeurs emblématiques du village. Et même si elles sont difficiles à mesurer, les retombées d’une victoire ou d’une médaille pour la promotion des stations sont importantes. On entend parler des stations qui sont mises en lumière lors des victoires des champions. Très récemment Le Grand-Bornand a été une nouvelle fois mis à l’honneur grâce à la victoire de Tessa Worley à Sölden. Et on a rarement autant entendu le nom des Contamines dans les médias que lors des exploits de Marie Marchand-Arvier et de Coline Mattel pour ne citer que les plus récents. C’est un pari, certes, mais un pari sur l’avenir qui peut rapporter gros à la collectivité et ne coûte pas grand-chose à la commune. En effet, en cas de victoire, les primes sont assurées et ne proviennent pas de l’argent public.



Arrêter le soutien des champions nous apparaît comme une grossière erreur de jugement, d’autant plus que les jeunes contaminards sont très présents dans de nombreuses disciplines. Nicolas Raffort, par exemple, est membre de l’équipe de ski française, au côté d’Alexis Pinturault, de Jean Baptiste Grange ou Thomas Fanara, il fait partie de l’équipe A et, cet hiver, il s’élancera notamment sur les pentes des descentes de Kitzbuhel, de Bormio en passant par Garmisch ou Val Gardena. Malgré sa position dans l’élite mondiale du ski, il n’a pas reçu le soutien de l’EPIC et de la mairie. Il a bien failli porter les couleurs d’une autre station, pour ne pas la citer Méribel qui lui a fait les yeux doux. Mais finalement, il aura bien les Contamines sur son casque, plus précisément « Domaine skiable Les Contamines ». Il est officiellement sponsorisé par la SECMH qui va l’accompagner et le soutenir jusqu’au Championnat du Monde de 2023 qui se déroulera en France, en passant par les Championnats du Monde de 2019 et 2021, sans oublier les Jeux Olympiques de 2022 à Pékin. L’amour de son village natal et le soutien de la société d’équipement ont évité son expatriation vers la Savoie. 



Enfin, ce guide pratique nous a donné des nouvelles de travaux en cours. En effet le parking d’Armancette et le jardin d’enfants sont indiqués aux mêmes lieux que les autres années. Concernant le parking et vu les terrassements en cours, on peut se dire que les voitures auront du mal à stationner entre le pont des Loyers et le pont d’Armancette. Il ne reste pas grand-chose du grand parking souvent bien rempli et très utilisé en saison par les parents amenant leurs enfants à la garderie, les familles partant skier aux Loyers ou patiner. On se demande où toutes ces voitures vont pouvoir se garer cet hiver.

Quant au jardin d’enfants à côté de la garderie, même s’il est indiqué à plusieurs reprises dans la brochure, son existence semble fortement compromise. Le maire nous a largement expliqué que ce n’était pas son problème, que la commune ne devait pas s’occuper des affaires des professionnels privés. Mais en revanche, l’EPIC gère les activités de la garderie. Dans la brochure et sur le site de l’office de tourisme, il est écrit que « grâce à sa proximité immédiate du jardin d’enfants de l’ESF, La Galipette propose également des formules combinées ski-garderie. Les cours de ski sont adaptés aux compétences des enfants, cours piou-piou, ourson et flocon. L’équipe se charge d’accompagner les enfants jusqu’au cours de ski où ils sont confiés aux moniteurs de ski de l’ESF et sont récupérés après le cours ». 



Mais à quelques semaines des vacances de Noël, la question du jardin d’enfant n’est toujours pas réglée malgré les relances continues de l’ESF depuis 2 ans. Y aura-t-il cet hiver un jardin d’enfant ? Dans quelles conditions ? Cela promet un bon nombre de clients insatisfaits et c'est au diapason avec l’absence de sérénité que la majorité des prestataires ou acteurs rencontre dans les relations avec la mairie. Les échanges avec la commune sont toujours compliqués, voire inexistants.

Mais à part ça, tout va très bien Madame la Marquise…


Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


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