lundi 22 février 2016

Vraiment « n’importe quoi » !!!

La semaine dernière, nous avons conclu notre article en nous demandant comment s’était terminé le conseil municipal du 9 Février : le maire avait levé la séance mais les délibérations semblaient avoir repris quelques minutes plus tard. Nous attendions la lecture du compte-rendu affiché en mairie pour en savoir plus.



Nous n’avons pas eu à attendre bien longtemps car dès mardi, nous avons découvert le procès-verbal de cette séance bien agitée. Heureusement que nous étions assis quand nous l’avons lu. Ce que nous craignions s’est produit : 3 délibérations ont été votées suite à la levée de la séance. Le document officiel indique que les tarifs de la garderie et du Parc de Loisirs ont été approuvés à la majorité. Ce vote a été suivi par 2 décisions du conseil concernant la finance et une affaire foncière.  Ce compte-rendu se termine en indiquant que la séance a été levée à 20h45.  Deux levée de séance en 15 minutes, du jamais vu !!! 



Mais la partie la plus étonnante de ce document se situe quelques lignes plus haut. Dans notre précédent article, nous avions relaté les faits qui avaient mis fin à ce conseil  : voici la version présentée dans ce procès-verbal. 

« Suite à une question relative au vote des tarifs des navettes, des ricanements et réflexions dans l’assistance sont venus troubler le débat des élus. Le tiers des membres du conseil (le Maire, Thierry Mirabaud et Anne-Sophie Gut) demande le huis clos ; le maire invite le public à quitter la salle. Devant le refus du public de quitter la salle, le maire suspend la séance publique à 20h29. 

Lydie Roch-Dupland quitte la salle également avec le public. 

Une fois la salle vidée du public, la séance reprend à huis clos en l’absence de Mme Lydie Roch-Dupland qui de retour en salle consulaire, informe les élus de son refus de reprendre la séance au motif que la séance publique a été levée ».

Extrait du compte-rendu affiché en mairie

A croire que nous n’étions pas dans la même salle au même moment :
  • Il n’y a pas eu « des ricanements et des réflexions » mais un seul mot prononcé par une personne du public qui n’est nullement « venu troubler le débat des élus » ;
  • Le maire n’a pas suspendu la séance mais il l’a bel et bien levée mettant ainsi fin aux délibérations.
  • Lydie a quitté la salle avec le public mais, elle était suivie par d’autres conseillers municipaux qui ont été rattrapés par la secrétaire du maire.

La version décrite dans le compte-rendu n’est pas réaliste. Si la séance avait réellement été suspendue, le public et les conseillers, Lydie y compris, n’auraient pas quitté la salle et auraient attendu patiemment la reprise des débats.

L’enchaînement des faits lors de la séance du conseil municipal et la version remaniée qui en ressort dans le compte-rendu officiel nous paraissent particulièrement graves, choquants et préoccupants.

Dire qu’il y a deux ans à peine, lors de la campagne électorale, cette même équipe venait donner des leçons de morale, et osait citer Albert Camus pour débuter sa réunion publique. La lecture, aujourd'hui, des accusations de l’époque reviennent comme un boomerang sur ceux qui les ont écrites. Nous ne citerons que 2 phrases trouvées dans leurs tracts : 

« Il faut que nos responsables comprennent que l’altitude de notre village ne les met pas au-dessus des lois, que la durée de leur vie politique ne les rend pas intouchables »

« Les contaminards n’ont pas mérité de devoir subir la médiocrité et les mensonges politiques »
(Demain les Contamines – Avec tous et pour tous – Février 2014)

Effectivement, nous sommes d’accord, les Contamines ne méritent pas ça.


A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


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